Les canoteurs et kayakistes d'eau vive qui s'entraînent dans l'espoir de participer un jour aux Jeux Olympiques, ont accès à un très beau parcours d'entraînement en plein coeur de la ville d'Ottawa.

Les canoteurs et kayakistes d'eau vive qui s'entraînent dans l'espoir de participer un jour aux Jeux Olympiques, ont accès à un très beau parcours d'entraînement en plein coeur de la ville d'Ottawa.

Situé sur les plaines Le Breton, à quelques dizaines de mètres du pont du Portage et du Musée canadien de la guerre, le parcours emprunte un ruisseau formé par l'aqueduc de la ville d'Ottawa, dans une partie peu connue des plaines.

Le ruisseau qui se jette ensuite dans la rivière des Outaouais, comporte une section de rapides de catégorie R-2 avec des passages de catégorie R-3 lorsque le niveau de l'eau est plus élevé. On y retrouve un parcours de slalom composé de portes rouges et de portes vertes comme celui qu'on voit ces jours-ci lorsqu'on regarde les Jeux Olympiques de Pékin à la télévision.

Le parcours, utilisé principalement par les membres du club Ottawa River Runners, a été fermé durant trois ans en raison de travaux de stabilisation des berges mais il est de nouveau accessible et il attire des canoteurs et kayakistes de l'extérieur de la région.

Lors du passage du journaliste du Droit récemment, une jeune kayakiste de 12 ans de Straford en Ontario (près de London), Emily Greve, s'y entraînait avec Tom Hewitt de Gatineau.

Selon sa mère, Elizabeth, le parcours de l'aqueduc d'Ottawa est un endroit idéal pour apprendre les rudiments du canot et kayak en eau vive et pour développer les futurs membres de l'équipe canadienne.

Toutefois, le niveau de l'eau peut changer subitement selon les besoins de l'usine de pompage située tout juste en amont. De plus, l'eau devient polluée lors des déversements d'égouts sanitaires qui surviennent lors des fortes pluies et des orages.

"Nous faisons du C-1 (canot ressemblant à un kayak mais dans lequel on s'agenouille) et du kayak en eau vive. Nous avons décidé, mon mari et moi, de passer tout l'été à Ottawa avec nos deux filles afin qu'elles puissent s'entraîner sur ce parcours de slalom. Chez nous, dans la région de London, il n'y pas de rapides comme ceux-là et on a un parcours sur une toute petite rivière mais ça ne se compare pas au parcours d'Ottawa", a déclaré Mme Greve.

Tom Hewitt, lui s'entraîne régulièrement sur le parcours. "Durant un certain temps nous n'avions pas le choix d'aller à Valleyfield où il y a un autre parcours urbain.

"Nous sommes mêmes allés jusqu'en Caroline du Nord et en Colombie-Britannique parce que notre parcours n'était pas disponible", a-t-il fait remarquer.

Cette semaine, la famille Greve n'a pas de difficulté à accéder aux rapides car plusieurs membres du club Ottawa River Runners sont à Jonquière en préparation des Championnats canadiens juniors.

ctheriault@ledroit.com