Sacrée aux jeux Olympiques en 2000 et 2004, la Hongrie vise un troisième sacre consécutif en water-polo dès dimanche à Pékin, un objectif à sa portée si la Croatie ou la Serbie ne viennent pas lui barrer la route.

Les Hongrois, avec 14 médailles dont 8 d'or depuis 1928, avaient d'ailleurs battu les Serbes en finale à Athènes il y a quatre ans.

Mais les Serbes ont impressionné en Ligue mondiale en dominant les Américains en finale (7-3), à Gênes, le 22 juin. La Croatie est aussi un danger alors qu'elle est actuellement N.1 mondiale. Les Croates avaient privé les Hongrois du titre mondial en 2007 après un match à couteaux tirés.

Dominé par l'Europe, le water-polo masculin pourrait en plus voir sa hiérarchie bousculée par les États-Unis, dont les chances de titre sont cependant infimes.

Chez les dames - le water-polo féminin est aux JO depuis Sydney en 2000 -, les Australiennes et les Italiennes, respectivement titrées en 2000 et 2004, vont retrouver les championnes d'Europe russes et les Américaines, finalistes de la dernière Ligue mondiale.

Pour la petite histoire, il faudra retenir le parcours des soeurs hongroises Agnes et Erzsebet Valkai, 27 et 29 ans, qui devraient s'affronter. En effet, alors qu'Agnes joue pour la Hongrie, Erzsebet porte le maillot de l'Italie après avoir été naturalisée il y a deux ans. Le duel fraternel pourrait avoir lieu dès les quarts de finale.