Il y avait de la grande visite, hier, au club de golf Saint-Raphaël. Ian Baker-Finch, gagnant de l'Omnium britannique en 1991, était en effet l'invité de Jean Coutu dans le cadre des événements qui précèdent le cinquième Omnium de Montréal Desjardins présenté par Lexus.

Les participants au pro-am Jean Coutu ont eu droit à une clinique de golf de la part de ce golfeur australien, qu'on a vu à Montréal l'automne dernier alors qu'il était l'adjoint au capitaine de la formation mondiale, Gary Player, lors de la Coupe des Présidents.

Analyse au réseau CBS depuis 2007, Baker-Finch avait au préalable joué le même rôle pour le compte du réseau ABC, ce qui lui avait valu une première visite à Montréal en 2001 alors que Scott Verplank avait remporté l'Omnium canadien.

«J'ai apprécié chacune de mes visites à Montréal et je me souviens surtout que Mike Weir avait battu Tiger Woods, l'an dernier, lors de la dernière journée de compétition de la Coupe des Présidents. Quant à l'Omnium du Canada, je tente toujours de souligner que c'est un championnat national et non pas un autre tournoi du circuit de la PGA», a rappelé Baker-Finch.

D'ailleurs, l'Australien a tenu à souligner que, même en l'absence de Woods, on a eu droit à un spectacle intéressant en fin de semaine lors du Championnat de la PGA.

«Padraig Harrington et Sergio Garcia étaient dans une zone. Mais j'aimerais que les dirigeants du golf cessent de forcer ces grands joueurs à évoluer sur des parcours ultradifficiles lors des tournois majeurs. Quand les oiselets ne sont pas au rendez-vous, la foule n'est pas excitée. On doit offrir un défi aux meilleurs, mais la normale ne devrait pas être la norme à atteindre», a noté Baker-Finch, qui totalise 16 victoires chez les professionnels.

«Évidemment, ma victoire à l'Omnium britannique a été le point culminant de ma carrière. J'étais confiant parce que j'avais été le meneur après trois rondes lors de ma première tentative en 1984. Mais, après ma victoire, je n'étais pas préparé à faire face à la pression qui accompagne une telle victoire», a noté Baker-Finch, qui n'a jamais signé une victoire dans la PGA par la suite.

Âgé de 47 ans, Baker-Finch a toutefois l'intention d'évoluer au sein du Circuit des Champions lorsqu'il sera admissible en 2010.

«Je veux m'amuser. Je n'ai pas l'intention d'abandonner mon travail régulier d'analyste à la télévision, mais je vais participer à certains tournois. Je peux jouer suffisamment bien pour être compétitif», a-t-il conclu, lui qui, au terrain d'exercice, a étalé une belle panoplie de coups lors de sa clinique.

À Grand-Mère

Lors de la première ronde du Championnat Callaway Golf 2008 au club de golf Grand-Mère, Joël Patch (Owl's Head) et Jeffrey Gunn (Summerlea) ont négocié la normale du parcours en ramenant des cartes de 70 et ont pris une avance d'un coup sur Guy Lefebvre (Grand-Mère) et Pier-André Roy (Golf Évolution).

Gunn avait enlevé les honneurs du premier tournoi de la saison à Val-des-Lacs pour ensuite perdre en prolongation à la faveur de Roy au club Montcalm. Roy devait récidiver avec une victoire à Saint-Hyacinthe pour se hisser au sommet de l'Ordre de mérite de ce circuit pour adjoints. Il faudra donc attendre à la dernière ronde de la saison pour connaître le champion de 2008.