Sans contrat à trois semaines du camp d'entraînement, Luke Richardson se dit ouvert à plusieurs scénarios. Il demande simplement à ne pas demeurer chez lui, les bras croisés, l'hiver prochain. Il sera heureux tant qu'il fera partie de l'organisation des Sénateurs d'Ottawa.

Son premier choix serait de poursuivre sa carrière de hockeyeur.

«Physiquement, je me sens très bien», déclarait hier le défenseur qui fêtera ses 40 ans au printemps 2009 et qui compte 1415 matches au compteur.

«Si l'opportunité de signer un contrat se présente ou si on m'accorde simplement une chance de me faire valoir au camp, je serai capable de me battre. Je sais que toutes les équipes de la Ligue nationale ont déjà identifié leurs quatre premiers défenseurs, mais je me sens toujours capable de bien me débrouiller avec un poste de défenseur numéro cinq, six ou sept.»

«Reste maintenant à voir si ce sera possible.»

Sept défenseurs font présentement partie des plans de l'organisation des Sénateurs, en prévision de la prochaine saison.

Chris Phillips, Anton Volchenkov et Jason Smith feront partie des deux premiers duos. Andrej Meszaros devrait se joindre à eux, quand il aura décroché son prochain contrat.

Après avoir goûté à la LNH vers la fin de la saison dernière, le jeune Brian Lee devrait décrocher un poste à temps complet.

Christoph Schubert pourrait revenir à la charge en essayant de convaincre le nouvel entraîneur de le rapatrier à sa position naturelle.

Enfin, Lawrence Nycholat pourrait bien entreprendre la saison à Ottawa, puisque son contrat lui assure de toucher un salaire de la LNH en 2008-2009. Ce fut une des dernières décisions prises par John Muckler avant son congédiement.

Connaissant le contexte, Richardson fait de son mieux pour conserver son optimisme.

«Je sais que seulement 23 contrats sont disponibles et je sais aussi que la plupart des équipes ne conservent que 20 ou 21 joueurs dans la LNH pour économiser des sous.

«Je n'ai pas reçu d'offres, encore, mais c'est normal. À cette période de l'année, les équipes de la LNH veulent donner une chance aux jeunes, ils se tournent vers des gars comme moi un peu plus tard.»

Celui qui a porté les couleurs de quatre équipes différentes au cours des trois dernières saisons n'a pas envie de poursuivre sa carrière ailleurs qu'à Ottawa.

«Je suis un ami de longue date de Bryan et Tim Murray. Je suis un gars d'Ottawa et j'aime bien encourager l'équipe locale. En plus, ma famille s'est installée ici et je ne veux plus qu'elle déménage.»

Avant de se joindre aux Sénateurs, l'an dernier, Richardson avait joué le rôle de joueur-entraîneur pendant une demie saison, à Tampa, sous John Tortorella.

Il ne détesterait pas avoir la chance de passer derrière le banc, un jour, à Ottawa.

«Je crois que l'embauche de Craig Hartsburg est une bonne décision», dit celui qui ne connaît pas le nouveau coach, personnellement, même s'il a eu l'occasion de l'affronter.

«Je crois que je pourrais lui être utile. Parce que j'ai fait partie de l'équipe, récemment, les joueurs ne se sentiraient pas menacés par moi.

«J'ai toujours voulu aider les jeunes et je crois que je pourrais continuer à le faire avec des gars comme Lee, Cody Bass et Nick Foligno.»