Malgré toutes les défaites encaissées depuis le début de la saison, même si son équipe occupe encore et toujours le dernier rang au classement général, Tom Carcione vit d'espoir. Il continue de viser une participation aux séries éliminatoires.

Malgré toutes les défaites encaissées depuis le début de la saison, même si son équipe occupe encore et toujours le dernier rang au classement général, Tom Carcione vit d'espoir. Il continue de viser une participation aux séries éliminatoires.

"Ça pourrait arriver", insistait-il, très sérieux, durant une brève conversation d'avant-match.

"Nous sommes à six ou sept matches de l'équipe qui détient la tête du classement dans la deuxième moitié de la saison et il nous en reste un peu moins de 30 à disputer. Mathématiquement, nous ne sommes pas morts."

"Personne ne dit que ce sera facile, mais ce n'est pas impossible. Je me suis déjà retrouvé dans une position où il fallait remporter seulement une des quatre dernières parties de la saison pour participer aux séries. Nous avons perdu les quatre et nous sommes rentrés chez nous. Tout ça pour dire qu'il faut jouer jusqu'au tout dernier jour de la saison."

Voilà. À n'en plus douter, le deuxième gérant de l'histoire des Rapidz est un grand optimiste.

Très motivé

Carcione est aussi un homme très motivé. Il travaille dans le but de réaliser un de ses plus grands rêves.

Quand il a pris sa retraite du jeu, au terme de la saison 1998, il était clair dans son esprit qu'il voulait devenir gérant d'un club professionnel ou entraîneur-chef d'une formation universitaire.

Depuis, il a presque exclusivement occupé des postes d'entraîneur adjoint.

Durant son unique saison à la barre d'une équipe, en 2005, il a permis aux Screaming Eagles de l'université autochtone Si Tanka de conserver une fiche très respectable de 17 victoires contre neuf défaites.

Le problème, c'est que l'université a fermé ses portes, en faillite, à la fin de l'année scolaire.

Il a continué à travailler dans le baseball grâce à Ed Nottle, l'homme qu'il vient ironiquement de remplacer. "Ce n'est pas une situation facile, affirme Carcione. Je connais Ed depuis 16 ans. Il est mon meilleur ami dans le baseball. Ce qui vient de lui arriver m'attriste, mais on m'a offert une opportunité et je dois la saisir."

sstlaurent@ledroit.com