Une page d'histoire sera tournée, cette semaine, quand les Red Sox de Boston effectueront une dernière visite au Yankee Stadium.

«Avec les médias et les partisans, il y a plus d'énergie ou d'électricité dans le stade, mais vous ne pouvez approcher un match différemment, a dit le gérant des Red Sox, Terry Francona. Ils ne vous donnent pas deux victoires si vous battez les Yankees.»

La série de trois rencontres commence mardi. Les Yankees, dont la série de présences d'affilée en séries est menacée de s'arrêter à 14, sont au troisième rang de la section Est, à neuf matches et demi des Rays de Tampa Bay, qui mènent la section. Pour ce qui est du quatrième as, les Red Sox devancent les Yankees par cinq matches.

Les Yankees montrent une fiche de 483-283 contre Boston en 770 matches de saison régulière entre ces deux rivaux au Yankee Stadium. Il y a eu quatre matches nuls.

Les deux formations ont croisé le fer lors des séries de championnat de l'Américaine en 1999, 2003 et 2004, les Yankees ayant l'avantage 6-4.

En 2004, les Red Sox ont surmonté un déficit de 0-3 et ont mérité le titre de l'Américaine dans le vénérable stade du Bronx.

«J'ai bien hâte, a dit le voltigeur canadien des Red Sox, Jason Bay, en référence à cette dernière série. C'est la raison pourquoi vous jouez au baseball, ce genre d'atmosphère, ce genre de matchs.»

Andy Pettitte (13-9) sera le partant des Yankees lors du premier match de la série, contre Tim Wakefield (7-8). Mercredi, ce sera Sidney Ponson (7-4) pour l'équipe new-yorkaise, face à Paul Byrd (8-11). Pour le dernier match, jeudi, on verra Mike Mussina (16-7), chez les Yankees, et Jon Lester (12-5), pour les Red Sox.

Francona ne pense pas consacrer beaucoup de temps à se remémorer l'histoire de la rivalité et du stade, pendant les matchs.

«Je crois que j'ai ressenti ça davantage pendant le match des étoiles parce que justement, c'est le match des étoiles et vous avez plus le temps de penser à ce genre de choses, a dit Francona. Quand vous affrontez une équipe, vous essayez simplement de gagner. C'est ce qui m'importe. Je ne suis pas vraiment influencé par tout le reste.»