Les Russes et les Norvégiennes semblent au-dessus du lot dans le tournoi olympique de handball pour succéder aux Danoises, qui ne sont même pas présentes à Pékin pour défendre leurs trois titres consécutifs.

Absentes à Athènes, les deux nations ont redressé la barre lors de la dernière olympiade et se sont affrontées en finale des deux dernières compétitions majeures, le Championnat d'Europe 2006 (victoire de la Norvège) et le Championnat du monde 2007 (succès des Russes).

Au vu de leur large succès en finale du Mondial (29-24), les coéquipières de la demi-centre Irina Poltoratskaya ont les moyens de donner à la Russie son premier titre olympique, 28 ans après le second succès de l'Union soviétique.

Pour les Norvégiennes, emmenées par le couple vedette Gro Hammerseng et Katja Nyberg, il s'agirait d'une première.

Russes et Norvégiennes devraient finir en tête de leurs groupes au premier tour. Pour les outsiders, il s'agira non seulement de se qualifier, mais aussi d'éviter la quatrième place, qui signerait pratiquement la fin de leurs espoirs de podium en leur imposant l'un des deux «ogres» en quarts de finale.

Dans le groupe A, celui de la Norvège, ce sont la France de la gardienne Valérie Nicolas et la Roumanie qui semblent les mieux placées pour se lancer dans la course aux médailles, alors que l'Angola, le Kazakhstan et la Chine devraient se battre pour le dernier strapontin.

Dans le groupe B, l'Allemagne, qui s'appuie sur la meilleure arrière droite du monde, Grit Jurack, la Hongrie, talentueuse mais parfois décevante, et la Corée du Sud, médaillée d'argent en 2004, devraient accompagner la Russie en quarts, aux dépens du Brésil et de la Suède.