Le Werder Brême a réagi au jugement du Tribunal arbitral du sport (TAS) indiquant mercredi que les clubs n'avaient «aucune obligation de libérer les joueurs» pour les jeux Olympiques de Pékin en posant ses conditions pour que son meneur brésilien Diego dispute le tournoi.

«Diego restera tant que le Brésil dispute le tournoi olympique des jeux Olympiques à condition que la fédération brésilienne remplisse les conditions fixées pour permettre sa participation», a expliqué Klaus Allofs, le directeur sportif du Werder.

L'une de ces conditions est la prise en charge par la fédération brésilienne d'une assurance pour le joueur couvrant une éventuelle blessure, a expliqué Allofs.

Le manageur général de Berlin, Dieter Hoeness, également concerné par la mise à disposition d'un joueur, le Serbe Gojko Kacar, avait indiqué plus tôt que les clubs allemands allaient demander aux fédérations concernées de prendre en charge les salaires des joueurs durant les JO.

Klaus Allofs a regretté l'attitude de la Fifa: «Il n'y a pas de vainqueur dans cette histoire (...) On a pourtant soulevé la question très tôt auprès de la Fifa, mais on a eu l'impression qu'on a consciemment repoussé toute décision jusqu'au dernier moment pour pouvoir manipuler les clubs», a-t-il asséné.

Schalke 04 et Brême, les deux clubs allemands qui avaient saisis le TAS, pouvaient théoriquement demander aux Brésiliens Rafinha et Diego de renoncer à disputer le tournoi olympique de football masculin qui débute vendredi alors que le championnat d'Allemagne débute le 15 août.

Le TAS a en effet jugé que «le tournoi olympique ne figure pas dans le calendrier officiel de la Fifa, et qu'il n'y a pas de décision du Comité exécutif de la Fifa qui établit une obligation de mettre à disposition des joueurs de moins de 23 ans pour ce tournoi».