L'entraîneur-chef des Packers de Green Bay Mike McCarthy affirme qu'il ne sait pas comment va se dérouler la saga impliquant Brett Favre au cours des prochains jours, mais il sait une chose: Aaron Rodgers est son quart partant.

A l'occasion de sa première conférence de presse de la nouvelle saison à Lambeau Field, samedi, McCarthy a confirmé son engagement à l'endroit de Rodgers et répété que l'équipe était déterminée à aller de l'avant, que Favre revienne ou non au jeu.

«Aaron Rodgers est le quart partant des Packers de Green Bay, a dit McCarthy. C'a été dit encore et encore. J'espère qu'on pourra enfin comprendre le message. C'est là où nous en sommes comme organisation et comme entraîneur-chef des Packers de Green Bay. Je ne saurais pas répondre d'une autre façon à cette question.»

Les joueurs des Packers doivent se présenter au camp d'entraînement dimanche et la première séance d'entraînement suivra lundi matin. McCarthy a reconnu qu'il est possible que Favre, qui songe sérieusement à mettre fin à sa retraite annoncée en mars, soit présent. Pour ce faire, Favre devra toutefois demander sa réintégration à la ligue, puis passer un examen médical.

«Y a-t-il pensé? Je suis sûr que oui, a déclaré McCarthy. A-t-il confirmé quoi que ce soit? Rien n'a été confirmé.»

Favre a demandé à être libéré mais les Packers n'ont aucunement l'intention de s'en départir. Le quart à la retraite espère donc que sa présence au camp créerait une distraction telle que les Packers se dépêcheraient à l'échanger à un autre club de la NFL.

Les Buccaneers de Tampa Bay et les Jets de New York semblent se dessiner comme les principaux aspirants à compléter un échange avec les Packers, mais McCarthy n'a jamais fait directement allusion à la possibilité d'une transaction, samedi. L'entraîneur a toutefois reconnu que la présence de Favre pourrait devenir une distraction.

«Ce serait un défi, aucun doute, a-t-il dit. Mais c'est un nouveau défi et une nouvelle saison. Ce sera différent de ce que j'ai vécu par le passé, mais je vous garantis qu'il y a un plan de match de prévu et que nous approcherons la situation sans détour.»

McCarthy a toutefois dit ne pas s'inquiéter de la possibilité que la présence de Favre provoque des tensions dans le vestiaire, même si certains joueurs aimeraient que Favre reviennent en poste.

«Je ne crois pas que c'est si inquiétant, parce ce ne sera pas la première fois qu'il y aurait désaccord entre l'entraîneur et des joueurs. Il y a souvent des divergences d'opinion, mais le plus important quand c'est le cas, c'est de continuer à communiquer.»

Malgré toute la place que prend la saga Favre, McCarthy semblait relativement de bonne humeur, samedi. A un certain moment, il a offert - à la blague - 50 $ au premier journaliste qui poserait une question n'ayant aucun lien avec Favre.

Quand on lui a demandé si un retour au jeu de Favre avec les Packers était complètement exclu, McCarthy a répondu «il ne faut jamais dire jamais» - machinalement plus qu'autre chose.

«S'il demande sa réintégration, il fera partie de notre formation officielle, a dit l'entraîneur. Je ne peux pas m'avancer davantage.»