En congédiant l'entraîneur Ted Nolan, lundi, les Islanders de New York ont sérieusement endommagé le château de sable que le Granbyen Daniel Lacroix bâtissait depuis deux ans, alors que Nolan l'avait engagé comme l'un de ses adjoints avec la formation de Long Island.

«J'ai connu de meilleures journées, a admis Lacroix d'entrée de jeu, hier soir, joint à New York alors qu'il tentait de relaxer en compagnie de Nolan et du reste du personnel hockey des Islanders. Ted n'a pas beaucoup élaboré. Il a même l'air soulagé parce que ça devenait pesant à la longue. Pour moi et les autres adjoints, ce sera une période d'incertitude».

Selon les nouvelles en provenance de la métropole américaine, le directeur général des Islanders, Garth Snow, aurait mentionné que Lacroix et les autres adjoints devraient être de retour avec l'équipe.

«Personne ne nous a parlé mais j'ai lu ça moi aussi, dit Lacroix, qui avait passé une semaine à Granby avant de retourner à New York pour le camp des recrues qui débutait lundi. Je connais assez le hockey pour savoir que lorsqu'un entraîneur arrive, il aime bien placer ses adjoints. Il reste un an à mon contrat mais le timing n'est pas bon. Il y a quelques semaines, plusieurs postes étaient ouverts et les opportunités étaient nombreuses».

Lacroix, qui a adopté la région depuis son stage junior majeur alors qu'il a évolué avec les Bisons de Granby à 17 ans, s'est montré déçu pour Nolan mais il a également d'autres préoccupations.

«C'est décevant pour Ted parce qu'il est celui qui m'a donné ma chance et qui m'a amené dans la LNH, dit Lacroix, qui avait auparavant travaillé avec Nolan à Moncton, dans la LHJMQ. Je souhaite les meilleures choses pour lui mais il faut que je pense à ma famille. J'ai deux enfants qui vont à l'école».