«Le taekwondo est le cadeau de la Corée au monde», a coutume de dire le président (sud-coréen) de la Fédération internationale (WTF), Choue Chung-won.

Le tournoi de taekwondo se disputera du 20 au 23 août.

La Corée du Sud, à l'origine de l'introduction du taekwondo dans les sports olympiques, depuis les JO de Sydney 2000, a si bien réussi à rendre cette discipline attrayante que de nombreux pays lui disputent désormais la suprématie mondiale.

Pour preuve, un Malien, Daba Modibo Keita, champion du monde des lourds, est capable d'apporter à son pays sa première médaille olympique de tous les temps dans ce sport venu d'Asie.

Oubliées ces années où les podiums étaient tous coréens. Aux derniers championnats du monde de 2007, les huit médailles d'or distribuées l'ont été à autant de pays, dont la Corée, chez les messieurs. Et chez les dames, la Chine en a remporté deux, l'Espagne, le Canada et le Mexique une chacun et les trois autres sont revenues aux Coréennes.

Aujourd'hui, 188 pays sont membres de la Fédération internationale de taekwondo (WTF). A Pékin, 128 athlètes de 64 pays se disputeront les titres dans quatre catégories chez les messieurs et chez les dames.

Chaque pays a droit à un contingent de quatre athlètes, deux hommes et deux femmes.

La Corée se voit avec deux ou trois or. Notamment grâce à la championne du monde Hwang Kyung-seon (-67kg) et bronzée à Athènes. A 22 ans, elle apparaît au sommet de son art.

Chez les messieurs, la valeur sûre est Cha Dong-min en -80 kg.

Il faudra aussi compter avec les champions chinois, Chen Zhong (-67 kg) et Wu Jingyu (49 kg).

Quelques champions en titre comme l'Américain Steven Lopez, la Canadienne Karine Sergerie (63 kg) ou la Britannique Sarah Stevenson seront également à Pékin pour monter sur le podium.