Marc Denis a compris le message à l'ouverture du marché autonome. «Après les 48 premières heures, quand les opportunités se refermaient, le message a été clair, nous a confié Denis. Dès lors, c'était facile d'accepter l'offre du Canadien, qui avait manifesté un intérêt immédiat et concret, et qui a été très honnête dans les pourparlers.»

Denis dit avoir retrouvé le goût du hockey à Norfolk, dans la Ligue américaine, là où il a terminé la saison dernière. «C'est au point de vue technique qu'il me reste un bout de chemin à faire, croit-il. Lorsque tu es solide techniquement, la confiance revient d'elle-même. Et quelle meilleure personne pour travailler là-dessus que Roland Melanson!»

C'est par personne interposée que Denis a entendu parler de l'entraîneur des gardiens du Tricolore. «José Théodore et Éric Fichaud ont adoré travailler avec lui, et à Columbus, des gens comme Dave King et Rick Wamsley ne juraient que par lui», a expliqué Denis.

On verra si le gardien de 31 ans est en mesure de brouiller les cartes au camp d'entraînement ou s'il commencera la saison à Hamilton.

Mais hier, à CKAC, Melanson a eu de bons mots pour son nouveau protégé. «Je suis convaincu qu'il va revenir dans la LNH un jour, a-t-il dit. Il a le caractère pour être un capitaine dans un vestiaire. Les autres gardiens feraient mieux de regarder par-dessus leur épaule.»