Une parcelle de l'histoire municipale d'Ottawa sera réduite en poussière, le 20 juillet prochain, alors que la Ville rasera les gradins inférieurs du côté Sud du stade Frank-Clair au parc Lansdowne.

Une parcelle de l'histoire municipale d'Ottawa sera réduite en poussière, le 20 juillet prochain, alors que la Ville rasera les gradins inférieurs du côté Sud du stade Frank-Clair au parc Lansdowne.

À la suite d'une décision du conseil municipal, la Ville démolira les quelque 6000 sièges s'y trouvant par souci de sécurité.

La municipalité a retenu les services de l'entreprise RW Tomlinson pour procéder à cette démolition qui durera à peine 15 secondes. Des routes seront fermées et la circulation automobile sera détournée pendant la durée de la démolition.

"Le stade compte 26 000 sièges, alors nous allons en perdre 6000. Les gradins inférieurs du côté sud n'étaient plus sécuritaires. Le conseil a déterminé que ce ne serait pas avantageux financièrement de le réparer", indique le gestionnaire municipal du parc Lansdowne, Rick Haycock.

Plans en veilleuse

La Ville met aussi en suspens ses plans d'aménagement du parc Lansdowne jusqu'à l'automne, le temps d'effectuer un examen intégral de l'état des bâtiments du stade Frank-Clair et du centre Civic pour déterminer s'il vaut la peine même de les rénover.

En novembre dernier, le conseil avait lancé un concours international pour décider de l'avenir du parc situé entre le canal Rideau et la rue Bank. La Ville veut par ailleurs examiner le plan d'affaires du groupe Shenkman et de la proposition de l'octroi d'une franchise de la Ligue canadienne de football (LCF) à Ottawa.

Au cours de l'été, le personnel de la Gestion des biens immobiliers (GBI) retiendra les services d'un ingénieur en structures afin d'étudier la capacité technique actuelle du complexe du Centre Civic, dont les gradins intégrés du côté Nord.

Cette étude visera à établir l'incidence de modifications aux installations au fil des ans, de même qu'à décréter si les installations atteignent ou non leur capacité maximale de charge.

De cette façon, la Ville saura si les installations dans leur état actuel peuvent ou non soutenir des charges supplémentaires telles que prescrites éventuellement dans un plan de réaménagement.