Six mois de télétravail en position tout sauf ergonomique laissent des traces dans le dos, les épaules et le cou de bien des travailleurs. Beaucoup craignent toutefois de remettre les pieds au gym – surtout s’ils sont à risque élevé de complications à la suite d’une infection à la COVID-19.
À Laval, Julien Couvrette vient d’ouvrir le studio Synergex, conçu pour minimiser les risques. Les clients y sont reçus un à la fois pour une heure d’entraînement supervisé. Deux vestiaires privés avec douche sont utilisés en alternance, puis nettoyés.
« Notre mission, à la base, c’est d’offrir une expérience plus positive d’entraînement », dit Julien Couvrette, qui détient une certification d’entraîneur sportif de la National Strength and Conditioning Association (NSCA). Évidemment, ç'a un prix : de 85 $ à 100 $ pour une heure d’entraînement privé, selon les forfaits. Soit moins cher que bien des psychologues…
Julien Couvrette – un sympathique colosse, pas intimidant pour deux sous – propose d’abord une évaluation biomécanique et des habitudes de vie, avant d’élaborer un programme visant à corriger les dysfonctionnements du corps. « Je donne aussi des petits devoirs à mes clients », dit-il en souriant. Des exemples ? Siroter un verre de vin au lieu de partager une bouteille, marcher 20 minutes tous les soirs ou éteindre son téléphone une demi-heure avant d’aller au lit.
C’est ce lien personnalisé avec l’entraîneur qui fait la différence, estime-t-il. « On veut que les gens aillent bien », souhaite-t-il.