Éliane Dussault est doctorante en sexologie et chargée de cours à l’UQAM. Elle s’est lancé un défi de taille, pour une chercheuse : vulgariser à l’extrême ses connaissances à coups de publications Instagram pour sensibiliser la population aux traumas interpersonnels.

La jeune femme crée depuis 2019 le contenu du compte Instagram de TRACE, l’Unité de recherche et d’intervention sur les traumas et le couple. En parallèle, un autre laboratoire de l’UQAM (le Laboratoire d’études sur la violence et la sexualité) pilote aussi un compte Instagram voué à la sensibilisation, avec pour angle d’attaque la violence faite aux femmes.

C’est ainsi qu’on trouve, sur ces deux pages Instagram, des faits et des statistiques, mais aussi des citations et des messages de prévention, parfois inspirés de l’actualité.

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Éliane Dussault est aussi coordonnatrice de recherche à l’Unité de recherche et d’intervention sur les traumas et le couple (TRACE).

Le but est de sensibiliser le grand public aux traumas et à ses conséquences, surtout à travers une lunette sexuelle et relationnelle, mais aussi de mettre en lumière des stratégies de guérison, indique Éliane Dussault. Dans ses publications, elle parle notamment de la présence attentive, le sujet qu’elle a exploré dans sa thèse de doctorat.

« Je pense qu’une des raisons pour lesquelles la science ne se rend pas toujours du milieu académique au grand public, c’est d’abord parce qu’elle n’est pas assez vulgarisée pour les gens qui n’ont pas de formation, mais aussi parce que, lorsqu’on est trop dans le cognitif, les gens ne se sentent pas nécessairement interpellés, note Éliane Dussault, qui vient d’obtenir une subvention du Fonds de recherche du Québec pour soutenir son projet. C’est vraiment un beau défi d’apprendre à le faire dans le quotidien et de pouvoir puiser dans des situations d’actualité pour rebondir. »

Consultez le compte Instagram du Laboratoire d’études sur la violence et la sexualité

Consultez le compte Instagram de TRACE