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Par amour… des femmes

Si sa famille n’avait pas quitté l’Iran lorsqu’elle avait 11 ans, Dorsa Babaei n’aurait peut-être pas la carrière de designer de mode qu’elle a aujourd’hui. D’abord pour les raisons évidentes que l’on sait, mais aussi parce que sa créativité a été fortement imprégnée des imprimés et couleurs du quotidien de l’Inde, où elle a vécu jusqu’à ses 18 ans.

« La stimulation était tellement intense, il y avait du bling partout, tout le temps, 24 heures sur 24 ! », se rappelle celle qui nous a donné rendez-vous dans son atelier de Saint-Lambert.

  • La combinaison Mizaan est faite de lin et de rayonne (250 $).

    PHOTO FOURNIE PAR DORSALI

    La combinaison Mizaan est faite de lin et de rayonne (250 $).

  • La chemise Nuage en soie et coton a une fermeture avant unique (225 $). Le short coûte 125 $.

    PHOTO FOURNIE PAR DORSALI

    La chemise Nuage en soie et coton a une fermeture avant unique (225 $). Le short coûte 125 $.

  • La robe Psychédélique est en lin italien (293 $).

    PHOTO FOURNIE PAR DORSALI

    La robe Psychédélique est en lin italien (293 $).

  • Quelques pièces de la collection sont unisexes. Ici, la chemise Delicia (225 $).

    PHOTO FOURNIE PAR DORSALI

    Quelques pièces de la collection sont unisexes. Ici, la chemise Delicia (225 $).

  • Ces pièces en cuir végétal (ceintures et cordons pour lunettes) sont nées d’une collaboration entre La Femme ROJE et Dorsali (de 108 à 180 $).

    PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE

    Ces pièces en cuir végétal (ceintures et cordons pour lunettes) sont nées d’une collaboration entre La Femme ROJE et Dorsali (de 108 à 180 $).

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C’est à Dubai que la carrière de designer de Dorsa Babaei a commencé, après trois ans d’études à la réputée école ESMOD des Émirats arabes unis. Diplôme de « nouvelle couture » en poche, elle a décroché un premier boulot pour un tandem d’entrepreneurs frère-sœur dans un quartier « un peu à la DIX30, mais plus chic », décrit Dorsa. « Il était parfumeur et elle, designer. J’étais l’assistante des deux. Puis un jour, mon patron m’a demandé si je voulais qu’on crée une collection ensemble. Il était prêt à la financer. »

Deux ans plus tard, en 2016, la jeune femme est retournée en Iran et s’est sentie prête à lancer sa propre marque. Elle a même ouvert deux boutiques, avec sa mère comme partenaire. Ce fut de courte durée puisque sa demande d’immigration au Canada a été approuvée beaucoup plus vite que prévu.

Arrivée en novembre 2017, d’abord à Toronto, puis à Frédéricton chez une tante, elle est tombée sous le charme hivernal de Montréal, un 13 janvier, alors qu’elle n’était ici que de passage, pour assister à un concert.

Entre les cours de francisation et un boulot de designer rue Chabanel, la créatrice a dû mettre sa marque sur la glace. Des mises à pied dues à la COVID-19 ont permis à Dorsali de ressusciter, en 2021. Sa mère a rejoint Dorsa Babaei au Québec en 2021 et a commencé à donner un coup de main à partir de la deuxième collection. Mais cette fois-ci, pas de boutique.

« Mon modèle a changé, comme c’est le cas pour bien des créateurs. Je vends surtout en ligne et je participe à des boutiques éphémères, des salons d’artisans, etc. Je produis quelques pièces seulement. Le reste est cousu sur commande. »

Ce sera un printemps occupé, avec des participations aux salons One of a Kind de Toronto et de Chicago, puis à Inland, également dans la Ville Reine.

La collection printemps-été 2023 a été baptisée Par amour et infusée de tout l’espoir que cultive la néo-Québécoise pour les femmes iraniennes. « J’ai choisi le 23 mars pour lancer ces nouvelles pièces parce que c’était Norouz, le Nouvel An iranien, le 20 mars, où on fête la première journée du printemps. Je vois ça comme un nouveau début. J’espère que les choses vont changer tant en Iran qu’en Ukraine et en Afghanistan », laisse-t-elle tomber.

Consultez le site de Dorsali (en anglais)

Ève Dumas, La Presse

Nouvelles collections

Brise printanière

Avec le retrait officiel de l’hiver, une brise printanière souffle sur la mode locale. Voici un aperçu des collections printemps-été 2023 pour femmes de quelques marques québécoises qui fabriquent leurs vêtements au Canada, principalement à Montréal.

  • Ce printemps, Bodybag by Jude décline ce fabuleux imprimé graphique dans plusieurs pièces en jacquard, notamment ce blouson de type « bomber » réversible (269 $) et ce short (à venir en boutique), ici agencé au haut sport Seaside (59,40 $).

    PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE BODYBAG BY JUDE

    Ce printemps, Bodybag by Jude décline ce fabuleux imprimé graphique dans plusieurs pièces en jacquard, notamment ce blouson de type « bomber » réversible (269 $) et ce short (à venir en boutique), ici agencé au haut sport Seaside (59,40 $).

  • Botanica est l’un des imprimés adoptés par Cokluch ce printemps. On le voit ici sur le chemisier Muscari (188 $) offert en précommande.

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE COKLUCH

    Botanica est l’un des imprimés adoptés par Cokluch ce printemps. On le voit ici sur le chemisier Muscari (188 $) offert en précommande.

  • Née de la volonté de Mckenna Bisson d’habiller toutes les silhouettes, MAS Montréal propose des vêtements confortables, à la coupe classique, dont la robe Belgrade, offerte en trois couleurs (162 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE DE MAS MONTRÉAL

    Née de la volonté de Mckenna Bisson d’habiller toutes les silhouettes, MAS Montréal propose des vêtements confortables, à la coupe classique, dont la robe Belgrade, offerte en trois couleurs (162 $).

  • La designer Eliza Faulkner propose sa robe Luella dans une étoffe de coton toile de Jouy, l’un des tissus phares de sa collection printanière (295 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D’ELIZA FAULKNER

    La designer Eliza Faulkner propose sa robe Luella dans une étoffe de coton toile de Jouy, l’un des tissus phares de sa collection printanière (295 $).

  • Le haut sans manches en lin Assana, signé Jennifer Glasgow, est à la fois simple et original (170 $). Ici, il est porté avec le pantalon Ceres, inspiré de l’origami (210 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE JENNIFER GLASGOW DESIGN

    Le haut sans manches en lin Assana, signé Jennifer Glasgow, est à la fois simple et original (170 $). Ici, il est porté avec le pantalon Ceres, inspiré de l’origami (210 $).

  • Le classique et le flyé se côtoient chez Marigold cette saison. Ici, une pièce plutôt intemporelle : la chemise imprimée à fleurs Sarah (179 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE MARIGOLD

    Le classique et le flyé se côtoient chez Marigold cette saison. Ici, une pièce plutôt intemporelle : la chemise imprimée à fleurs Sarah (179 $).

  • Détachée des collections saisonnières, Louve Design sort plutôt de nouveaux modèles régulièrement. L’un des plus récents est cette robe chasuble (88 $) qui peut être portée seule ou en superposition.

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LOUVE DESIGN

    Détachée des collections saisonnières, Louve Design sort plutôt de nouveaux modèles régulièrement. L’un des plus récents est cette robe chasuble (88 $) qui peut être portée seule ou en superposition.

  • Chez Elisa C Rossow, qui pratique un design haut de gamme et monochrome, on trouve notamment cette saison cette robe d’été simple et structurée (235 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D’ELISA C ROSSOW

    Chez Elisa C Rossow, qui pratique un design haut de gamme et monochrome, on trouve notamment cette saison cette robe d’été simple et structurée (235 $).

  • Le lin est toujours à l’honneur chez atelier b. Pouvant être portée ouverte ou fermée, cette robe-veste No2231w (255 $) est aussi offerte en grandes tailles.

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D’ATELIER B.

    Le lin est toujours à l’honneur chez atelier b. Pouvant être portée ouverte ou fermée, cette robe-veste No2231w (255 $) est aussi offerte en grandes tailles.

  • Les combinaisons sont de nouveau présentes chez Eve Gravel cette saison. Sur cette photo : la combinaison Aidan à rayures verticales, composée d’un mélange de lin, de Tencel et de coton (248 $ en précommande).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D’EVE GRAVEL

    Les combinaisons sont de nouveau présentes chez Eve Gravel cette saison. Sur cette photo : la combinaison Aidan à rayures verticales, composée d’un mélange de lin, de Tencel et de coton (248 $ en précommande).

  • L’esprit vitaminé des années 1970 est de retour chez Melow. La designer Mélissa Bolduc s’est laissé séduire par cet imprimé coloré qu’elle exploite à fond dans cette collection. Sur cette photo : la jupe Guillermo (210 $ en précommande), jumelée au haut Aragon (130 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE MELOW

    L’esprit vitaminé des années 1970 est de retour chez Melow. La designer Mélissa Bolduc s’est laissé séduire par cet imprimé coloré qu’elle exploite à fond dans cette collection. Sur cette photo : la jupe Guillermo (210 $ en précommande), jumelée au haut Aragon (130 $).

  • Baptisée Paradis perdu, la nouvelle collection d’Eve Lavoie flirte avec nature et sensualité. Cette robe midi Beached, en vente en quatre couleurs, est minimaliste et élégante avec son buste cintré et sa jupe ample (185 $).

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB D’EVE LAVOIE

    Baptisée Paradis perdu, la nouvelle collection d’Eve Lavoie flirte avec nature et sensualité. Cette robe midi Beached, en vente en quatre couleurs, est minimaliste et élégante avec son buste cintré et sa jupe ample (185 $).

  • Pour cette saison estivale, la marque Vallier d’Altitude Sports mise sur le confort, la polyvalence et sur les couleurs des années 1990. Précisons qu’une partie seulement des pièces est fabriquée au Canada. C’est le cas du chandail Brampton (119,99 $) et du short Onikan (119,99 $), en tissu bouclé.

    PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE VALLIER

    Pour cette saison estivale, la marque Vallier d’Altitude Sports mise sur le confort, la polyvalence et sur les couleurs des années 1990. Précisons qu’une partie seulement des pièces est fabriquée au Canada. C’est le cas du chandail Brampton (119,99 $) et du short Onikan (119,99 $), en tissu bouclé.

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Valérie Simard, La Presse

Une sandale Maguire fabriquée en Ukraine

PHOTO FOURNIE PAR MAGUIRE

La sandale Alina de Maguire, 240 $

La sandale Alina est un nouveau modèle de la marque Maguire avec une particularité : elle a été fabriquée dans une manufacture en Ukraine. « J’ai rencontré l’année dernière à Milan les responsables de la manufacture ukrainienne Kachorovska et j’ai été touchée par leur courage et leur résilience. Nous sommes restés en contact et ils m’ont proposé ce modèle », explique Myriam Maguire, cofondatrice de la marque. La sandale Alina a une semelle épaisse de type plateforme, le cuir est doux et lisse. Le modèle est offert en deux couleurs, rose et noir. « On commence avec un modèle. On a commandé une centaine de paires de chaque couleur. Les chaussures ont quitté l’Ukraine, elles doivent arriver la semaine prochaine. Si la réaction est bonne, on va pouvoir en recommander », dit-elle. Maguire, fondée en 2016 par les sœurs Myriam et Romy Maguire, a pour objectif de rendre accessibles les chaussures de qualité, à un juste prix. « C’est la première fois qu’on fait affaire avec l’Ukraine, ce sont des chaussures de qualité et c’est une manière de les aider. »

Les sandales Alina (240 $) seront en vente à la fin mars en boutique et en ligne.

Consultez le site de Maguire

Olivia Lévy, La Presse

La sixième campagne de Différent comme toi

PHOTO FOURNIE PAR LA FONDATION VÉRO ET LOUIS

Le chandail Différent comme toi, 50 $

La campagne « Différent comme toi » de la Fondation Véro & Louis est de retour pour la sixième année. Depuis plusieurs jours, on voit sur les réseaux sociaux des personnalités comme Patricia Paquin, Debbie Lynch-White, Charles Lafortune et Varda Étienne porter fièrement leur chandail bleu « Différent comme toi ». Les chandails et t-shirts unisexes sont en vente à la boutique en ligne de la Fondation ainsi que dans l’une des boutiques participantes des enseignes San Francisco, Marie Claire, Claire France et Grenier. La Fondation Véro & Louis a comme mission de créer des milieux de vie permanents pour des personnes autistes de 21 ans et plus.

Consultez le site de la Fondation Véro & Louis

Olivia Lévy, La Presse