En vedette : une nouvelle marque pour l’homme taille plus

Ayant trop souvent dû se contenter de jeans et de t-shirts trouvés dans les grandes surfaces ou modifier ses vêtements pour obtenir l’ajustement parfait, le Montréalais Mahrzad Lari lance, avec deux autres professionnels de la mode, une gamme de vêtements pour hommes exclusivement taille plus. Plutôt que de faire entrer les hommes de grande taille dans le moule, Wide the Brand a créé le sien.

L’histoire de la marque, c’est celle de Mahrzad Lari, son cofondateur et directeur de création. C’est celle de l’enfant qui « était toujours du côté des plus gros » et d’un adulte fasciné par la mode, mais frustré par son habillement. « Je n’arrivais pas à pouvoir magasiner dans les boutiques et en ligne sans avoir des frustrations et sans avoir à planifier des retouches à toutes mes pièces », raconte Mahrzad Lari, qui a travaillé au sein de l’équipe de la designer Marie Saint Pierre pendant des années avant de devenir courtier immobilier.

  • Wide the Brand proposera des pièces classiques pouvant constituer une garde-robe de base.

    PHOTO FOURNIE PAR KELLY JACOB (CONSULAT)

    Wide the Brand proposera des pièces classiques pouvant constituer une garde-robe de base.

  • Le manteau trench est l’une des pièces maîtresses de la marque.

    PHOTO FOURNIE PAR KELLY JACOB (CONSULAT)

    Le manteau trench est l’une des pièces maîtresses de la marque.

  • Le manteau aviateur bomber jacket sera offert en précommande lors de la campagne de sociofinancement.

    PHOTO FOURNIE PAR JEAN-SÉBASTIEN DÉNOMMÉ (CURIOUS MONTREAL)

    Le manteau aviateur bomber jacket sera offert en précommande lors de la campagne de sociofinancement.

  • La surchemise fait également partie des articles qui seront mis de l’avant lors de la campagne.

    PHOTO FOURNIE PAR JEAN-SÉBASTIEN DÉNOMMÉ (CURIOUS MONTREAL)

    La surchemise fait également partie des articles qui seront mis de l’avant lors de la campagne.

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Choqué du peu de choix proposés aux hommes en dehors des jeans, des t-shirts et des vêtements de sport, il a voulu leur offrir des pièces de base stylées et contemporaines. « Les hommes en ont non seulement besoin, mais ils le veulent aussi. Ils veulent se sentir à la mode, ils veulent se sentir modernes. Ils veulent aussi être inspirés par leurs vêtements. […] On a ce discours-là pour les femmes de plus en plus. Ça fait environ 10 ans que le mouvement pour femmes est de plus en plus fort. Mais, pour une raison que j’ignore, le pendant masculin n’a pas suivi. »

Pour s’assurer de concevoir des vêtements réellement adaptés à la morphologie de ses clients, l’entreprise a élaboré son échantillon à partir d’un corps de taille 2X, contrairement à bien d’autres qui partent du patron de leurs tailles courantes pour l’étendre aux tailles plus. Or, « le corps humain ne grossit pas proportionnellement partout », fait remarque Mahrzad Lari.

Mais il y a plus que la gradation des tailles, selon lui. « Un homme taille plus ne va pas vivre le vêtement de la même façon, fait-il observer. On n’a pas chaud de la même façon, on ne bouge pas de la même façon, on ne vit pas de la même façon. » Pour que les vêtements soutiennent bien le mouvement de celui qui le porte, une attention particulière a été portée au fil (plus résistant) et à la matière (extensible). La fabrication sera faite entièrement à Montréal.

La marque sera officiellement lancée le 19 avril par l’entremise d’une campagne de sociofinancement de 30 jours. Les entrepreneurs espèrent récolter 50 000 $, somme qui leur permettrait de lancer la production de la première collection. Un blouson d’aviateur (bomber jacket), un t-shirt, une surchemise et un manteau trench seront alors offerts en précommande. Une casquette, un sac fourre-tout et une illustration numérique signée LeBicar seront aussi proposés à ceux qui souhaitent soutenir le projet.

Le lancement du site web, qui accueillera la boutique en ligne, est prévu en août.

Consultez la page Facebook de Wide the Brand

Idée verte : Solios recycle les montres

PHOTO FOURNIE PAR SOLIOS

Le fabricant québécois de montres solaires Solios a mis sur pied un programme pour acheminer vers des entreprises de recyclage des montres de toutes les marques.

Vous avez de vieilles montres qui traînent dans vos tiroirs depuis trop longtemps ? Le fabricant de montres solaires québécois Solios vient de lancer un programme pour les recycler, et ce, peu importe la marque. « Notre objectif est de mieux desservir l’industrie, car rien n’est fait sur la plan de la seconde vie des produits », affirme le cofondateur de Solios, Samuel Leroux. Même si la majorité des pièces qui les composent sont recyclables, très peu de montres sont recyclées, notamment parce que les différentes matières doivent d’abord être séparées. « Nous savons que les Solios connaîtront le même sort, même si leur durée de vie moyenne est quintuplée [la durée de vie d’une Solios est évaluée à minimum 20 ans]. On souhaite donc mettre en place un système d’économie circulaire afin de s’assurer de réduire au maximum notre impact. »

L’entreprise paie les frais d’expédition pour les participants au programme résidant au Canada. Un rabais de 50 $ sur une montre Solios sera aussi offert. Après avoir accumulé un certain volume de montres à recycler, les avoir démontées et avoir trié les différentes matières, Solios les expédiera à des partenaires spécialisés dans le recyclage de matériel électronique, l’un au Québec et l’autre en France. Certaines montres pourraient aussi être intégrées dans une œuvre d’art qui sera créée pour sensibiliser les consommateurs à l’impact environnemental de cet objet.

Lancées par Alexandre Desabrais et Samuel Leroux, qui étaient de passage à l’émission Dans l’œil du dragon le 5 avril dernier, les montres Solios sont munies d’une pile à énergie solaire rechargeable à vie. Le plastique utilisé à l’intérieur de la montre ainsi que l’acier inoxydable du boîtier sont maintenant faits à 100 % de matière recyclée. En décembre dernier, Solios est devenue le premier fabricant de montres à obtenir la certification B Corp, réservée aux entreprises qui respectent des exigences sociales et environnementales.

Consultez le site de Solios

Collaboration : Des chapeaux inspirés par DJ Karaba

  • Chapeau bob Ross, 100 % paille de milan, offert en bleu ciel, or et noir, 498 $

    PHOTO FOURNIE PAR CROPPEDHAT

    Chapeau bob Ross, 100 % paille de milan, offert en bleu ciel, or et noir, 498 $

  • Visière Turner 100 % vinyle, offerte en vert bouteille, bleu royal et jaune fluo, 328 $

    PHOTO FOURNIE PAR CROPPEDHAT

    Visière Turner 100 % vinyle, offerte en vert bouteille, bleu royal et jaune fluo, 328 $

  • Chapeau de soleil Franklin, 100 % paille de milan, offert en or et noir, 998 $

    PHOTO FOURNIE PAR CROPPEDHAT

    Chapeau de soleil Franklin, 100 % paille de milan, offert en or et noir, 998 $

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La chapelière Camille Côté, dont la marque a évolué vers l’appellation de son produit vedette Croppedhat, s’est associée à la DJ montréalaise d’origine franco-congolaise Karaba pour la création d’une mini-collection printanière. Né d’une erreur de manipulation, le Cropped Hat est un chapeau découpé à l’arrière avec une bande élastique intégrée. Parce qu’il s’adapte à tous les types de tête et de cheveux, il est devenu le meilleur vendeur de la designer. Dans cette collection, Croppedhat propose trois chapeaux inspirés par le style unique de DJ Karaba, par la musique et les rythmes chauds de l’été. Se moulant à la tête avec aisance, ils permettent la liberté et le mouvement, décrit Camille Côté, rappelant le premier métier de Karaba : la danse.

Les chapeaux sont nommés en l’honneur de femmes noires que Karaba admire, soit Turner (une visière légère en vinyle inspirée de Tina Turner), Ross (un chapeau bob en paille de milan évoquant Diana Ross) et Franklin (un chapeau de soleil à large bord en paille de milan nommé en hommage à Aretha Franklin). Tous les chapeaux sont fabriqués à la main à Montréal, selon des techniques artisanales.

Consultez le site de Croppedhat

À l’agenda : La mode locale chez Desloups

PHOTO FOURNIE PAR NEMRAC

Aperçu de vêtements de la collection printemps-été de Nemrac, inspirée de l’architecture de Majorque, en Espagne

La designer et propriétaire de Desloups, Isabelle Deslauriers, ouvrira la porte de sa boutique à d’autres designers locaux dans le cadre d’évènements éphémères qui s’y tiendront un week-end par mois. Le bal est lancé cette fin de semaine avec la présentation des nouvelles collections de nombreuses marques locales de vêtements et d’accessoires mode et déco, soit Nemrac, Manik Fashion, Alice et Simone, LNP, Anne-Marie Chagnon, Linum et Soja & Co. Il sera aussi possible de se procurer les t-shirts, les casquettes et les chandails à capuche à l’effigie de Desloups. D’autres évènements se tiendront les 22 et 23 mai ainsi que les 12 et 13 juin. Des billets V.I.P., en vente au coût de 10 $, permettent de magasiner en privé et de recevoir un sac de produits locaux.

Consultez la page Facebook de Desloups

Bonne cause : Un bracelet pour Opération Enfant Soleil

PHOTO FOURNIE PAR BIZOU

Julianne et Raphaëlle Turcotte

Bizou et Familiprix s’associent de nouveau cette année à Opération Enfant Soleil en lançant le bracelet Julianne et Raphaëlle, dont tous les profits tirés de la vente seront remis à la cause des enfants malades. Ce bracelet à quatre rangs, qui peuvent être portés séparément, est muni d’une breloque à l’effigie d’Opération Enfant Soleil. Il a été créé en l’honneur des sœurs Julianne et Raphaëlle Turcotte. Aujourd’hui âgées de 10 et 8 ans, les sœurs ont toutes deux reçu un diagnostic d’arthrite juvénile systémique, maladie qui affecte tout le corps et peut toucher non seulement les articulations et la peau de l’enfant, mais également ses organes internes.

Le bracelet est vendu en série limitée au coût de 10 $ dans les boutiques Bizou et les pharmacies affiliées à Familiprix, ainsi qu’en ligne.

Consultez le site de Bizou