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En vedette : Le nouveau temple de la mode underground

  • Émilie Larocque, mannequin et peintre, porte des créations en courtepointe signées Laugh by Lafaille. Corset, 565 $, jupe 230 $.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Émilie Larocque, mannequin et peintre, porte des créations en courtepointe signées Laugh by Lafaille. Corset, 565 $, jupe 230 $.

  • Ces manches de la designer Maria ke Fisherman se vendent 450 $.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Ces manches de la designer Maria ke Fisherman se vendent 450 $.

  • Cagoule EDNA, 195 $, portée avec robe Gauntlett Cheng, 350 $, et sac çanta, fait au Québec, 275 $

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Cagoule EDNA, 195 $, portée avec robe Gauntlett Cheng, 350 $, et sac çanta, fait au Québec, 275 $

  • Les pièces en vente à la boutique Effe sont souvent mises en valeur de manière originale.

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

    Les pièces en vente à la boutique Effe sont souvent mises en valeur de manière originale.

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Effe est à n’en point douter la boutique la plus décoiffante à voir le jour à Montréal depuis un bail. Alors que la planète entière décidait de s’habiller en « mou », l’automne dernier, Françoise Élie ouvrait un espace pour mettre en valeur les designers émergents aux créations plus excentriques et plus pointues les unes que les autres.

À la faveur d’un séjour dans la ville de Berlin, la jeune femme découvrait une foule de créateurs originaux. Parallèlement, sa grande sœur Myriam, propriétaire de la boutique de joaillerie Myel, avenue Laurier, lui proposait de s’installer au sous-sol, possiblement avec une friperie. Mais, après mûre réflexion, Françoise a plutôt décidé de transformer les lieux en sorte de labo des tendances underground, où les gens les plus stylés de la ville (tous genres confondus) viennent découvrir vêtements et accessoires résolument uniques.

À preuve, il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’un(e) styliste veuille faire un emprunt de vêtements pour une séance photo de magazine ou autre. Si bien que la dénicheuse de pièces singulières a décidé d’exiger 10 % du prix de vente pour la location.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Françoise Élie

Souvent, je n’ai qu’un seul exemplaire du morceau. J’ai mis beaucoup de temps et d’énergie à trouver chacun des designers que je tiens en boutique. Je pense que ça vaut quelque chose. Et je ne fais pas de consignation. Tout ce que je vends ici, je l’ai acheté aux créateurs, pour les aider à démarrer ou à continuer de produire.

Françoise Élie

Des talents émergents québécois (Gérald Lajoie, çanta, Laugh by Lafaille, Edna) côtoient des premières et deuxièmes collections de designers new-yorkais, londoniens (St-Henri Library – Magogois installé à Londres –, Di Petsa), russe (Polyhedron), suédois, etc. « Avec Instagram, ça va tellement vite qu’on a l’impression que des designers à leurs débuts sont déjà connus. Mais la plupart d’entre eux sortent des écoles. »

Une boutique comme Effe leur donne une chance de se faire repérer par les modeurs et les modeuses qui ont les moyens de l’avenue Laurier. Car l’unicité se paie. Si certaines collections (dont les adorables sacs bouclés de çanta et les pièces de Gérald Lajoie) sont abordables, d’autres se rapprochent, en travail et en prix, d’œuvres d’art très contemporaines.

Effe n’a pas encore de site web, mais ça ne saurait tarder. Ou peut avoir un aperçu des collections en consultant le compte Instagram de la boutique (y compris les stories).

> Consultez le compte Instagram d’Effe

Seconde main : Womance lance sa plateforme de revente

PHOTO KARINE BOURBEAU, FOURNIE PAR WOMANCE

Andréanne Marquis, propriétaire de la boutique en ligne de vêtements et d’accessoires pour femmes Womance

La boutique en ligne québécoise Womance lance son projet « Seconde main », où il sera possible de revendre ses propres morceaux d’occasion achetés sur le site en échange d’une carte-cadeau Womance, pour des articles neufs. « Chez nous, les clientes sont vraiment récurrentes », explique Andréanne Marquis, fondatrice de l’entreprise de Québec, qui a quadruplé ses ventes dans la dernière année. « Parmi elles, 65 % reviennent. Elles sont fidèles. C’est pourquoi, plutôt que de prendre un pourcentage de la revente, comme le font souvent les autres plateformes du genre, Womance a voulu remettre aux vendeuses la pleine somme en bon à dépenser pour rafraîchir leur garde-robe. Du même coup, on crée une sorte de communauté Womance, dans le plaisir. »

Pour s’assurer d’avoir suffisamment d’articles en ligne pour lancer la section Seconde main, celle qui a habillé les candidates d’Occupation double Bali a vidé sa propre penderie et sans doute celle de quelques copines ! Une centaine d’articles d’occasion sont offerts à des prix très raisonnables, le prix de départ des produits sur womance.ca étant déjà tout à fait décent. Il est important de noter qu’on ne peut pas remplir son panier d’articles dans cette section, puisque ceux-ci sont éparpillés aux quatre coins du Québec, chez leurs vendeuses. Tout doit être acheté en lot séparé, avec frais de livraison compétitifs pour chacun.

« Ça fait des mois qu’on travaille là-dessus ! On a très hâte de voir comment ça va fonctionner. Et on prend toujours le feedback de notre clientèle pour faire des améliorations au besoin », rappelle la jeune femme, visiblement excitée de voir son nouveau projet décoller.

> Consultez le site de Womance

Nouvelle collection : rêver à l’été grâce à Cokluch

  • Chemisier Nemaska, en shell, 146 $, et jupe-culotte Peachland, en noir, 142 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Chemisier Nemaska, en shell, 146 $, et jupe-culotte Peachland, en noir, 142 $

  • Haut Sandy, motifs Egee, 104 $ ; cardigan Cacouna, en noir, 120 $ ; jupe-culotte Peachland, en paprika, 142 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Haut Sandy, motifs Egee, 104 $ ; cardigan Cacouna, en noir, 120 $ ; jupe-culotte Peachland, en paprika, 142 $

  • Combinaison Yukon, en blush, 192 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Combinaison Yukon, en blush, 192 $

  • Combinaison Escoumins, en sauge, à partir de 228 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Combinaison Escoumins, en sauge, à partir de 228 $

  • Robe Batiscan, en naturel, 172 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Robe Batiscan, en naturel, 172 $

  • Haut Oka, motifs Egee, 120 $, et jupe-culotte Peachland, en pomme, 142 $

    PHOTO FOURNIE PAR COKLUCH

    Haut Oka, motifs Egee, 120 $, et jupe-culotte Peachland, en pomme, 142 $

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La collection printemps-été 2021 de la marque montréalaise Cokluch fait vraiment rêver aux beaux jours où on pourra porter ses petits hauts écourtés, ses combinaisons en coton et en lin, ses robes amples qui laissent circuler la brise. Elle est particulièrement réussie, cette généreuse garde-robe estivale, comprenant un grand nombre de pièces dans des teintes apaisantes. Les matières semblent fluides et légères, faites à partir de fibres naturelles et végétales, comme le lin, le coton et la viscose. Les pièces s’agenceront facilement entre elles. Les créatrices de Cokluch, Christine Guérin et Laurie Lemieux, se sont inspirées de destinations canadiennes évoquant les vacances réconfortantes et les paysages à faire rêver pour nommer chaque vêtement : Sandbanks, Batiscan, Tadoussac, Wasaga, Banff, etc. Il fait bon rêver à l’été et au voyage à travers leurs créations.

> Consultez le site de Cokluch

Fin de saison : soldes ultimes !

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

D’anciennes collections de designers québécois et québécoises en vente à la boutique Station Service

Les soldes de fin de saison commencent ce vendredi à la boutique de créateurs locaux Station Service. Attendez-vous à des rabais allant jusqu’à 75 % sur des vêtements, des accessoires et des produits de marques québécoises comme Esser, Lvnea, Maksym, Idoine, Eve Gravel, Noémiah, Minnow Bathers, Ursa Minor, Pauze et bien d’autres. Jusqu’à dimanche, on pourra magasiner sur place (nombre de clientes et de clients limité, car la boutique est plutôt exiguë) ou en ligne.

> Consultez le site de Station Service