La chanteuse Rihanna a involontairement causé toute une polémique avec le défilé de mode pour sa marque de lingerie Savage X Fenty. Ce ne sont pas les sous-vêtements sexy qui ont fait s’enflammer le web, mais plutôt la diffusion, pendant le spectacle, de la chanson Doom, de la musicienne et DJ française Coucou Chloé.

Sur des sons techno, on entend sur le titre Doom des extraits d’un hadith, un texte sacré de l’Islam considéré comme la parole du prophète Mahomet. Des internautes, sur les réseaux sociaux, ont accusé Rihanna de « blasphème » et « d’islamophobie » pour le choix de ce morceau.

Comme on a pu le voir avec d’autres artistes par le passé, de nombreuses personnes ont lancé un appel à boycotter Rihanna. Les mots-clics #Rihannaiscancelled et #Rihannaisoverparty ont été souvent repris sur Twitter et Instagram.

Rihanna a publié mardi sur ces deux plateformes un message d’excuse. « Je voudrais remercier la communauté musulmane d’avoir mis en lumière une énorme erreur offensante de notre défilé Savage x Fenty. Je voudrais surtout m’excuser pour cette erreur involontaire et insouciante, a-t-elle notamment écrit. Je ne m’amuse pas avec le manque de respect envers Dieu ou quelconque religion. L’utilisation de cette chanson dans notre défilé était tout à fait irresponsable ! » L’artiste a également assuré qu’une telle chose ne se reproduirait plus.

La compositrice Coucou Chloé a également présenté ses excuses sur Instagram, disant ne pas avoir eu conscience que les paroles qu’elle avait échantillonné d’une autre chanson étaient des textes religieux islamiques et assurant assumer « l’entière responsabilité de ne pas avoir fait de recherche sur ces paroles ». « Je tiens à m’excuser sincèrement pour l’offense causée par les échantillons vocaux utilisés dans ma chanson Doom. Cette chanson a été créée en utilisant des échantillons de Baile Funk trouvés sur l’internet. […] Je remercie ceux d’entre vous qui ont pris le temps de me l’expliquer. »

La chanson sera retirée de toutes les plateformes d’écoute en ligne, a finalement assuré l’artiste.