Les dernières nouvelles de la mode locale

L’art aborigène à l’honneur chez Simons

Lancée en 2018, la Indigenous Fashion Week Toronto (IFWT) s’est donné la mission de célébrer la culture indigène canadienne à travers la mode et l’art, et a remporté depuis ses débuts un beau succès. Si la troisième édition, qui devait avoir lieu cette semaine, a été annulée dans la foulée de la COVID-19, Sage Paul, fondatrice et directrice artistique de l’évènement, travaille à le faire revivre prochainement sous d’autres formes.

En attendant, on peut découvrir à quel point l’art indigène canadien est non seulement inspirant, mais contemporain et actuel, grâce à une nouvelle collection capsule lancée jeudi et créée en collaboration entre Simons et la IFWT. C’est en participant à une table ronde sur l’avenir de la mode canadienne que Sage Paul a fait la connaissance d’acheteurs de chez Simons, et que l’idée de travailler ensemble est née. Il faut dire que depuis quelques années, Simons fait de nombreux efforts afin de faire briller designers et créateurs canadiens à travers diverses collaborations, mais aussi sa plateforme Fabrique1840.

Pour ce projet, et afin de permettre aux artistes autochtones minutieusement sélectionnés par Sage Paule de faire briller leur art et créativité, Simons a conçu quatre modèles de pièces de vêtements – un haut, des pantalons, une robe droite et une robe maxi au dos en V – en coton biologique et lin. Ils sont devenus des canevas vierges où huit artistes de partout au pays ont pu s’exprimer librement et sans contraintes.

« Il y a plus de 500 communautés autochtones en Amérique du Nord et des centaines de designers et créateurs indigènes à travers le pays qui font de la mode, du textile, de l’artisanat… Notre but était vraiment de mettre de l’avant leur vision artistique en leur donnant ce canevas vierge », explique Mme Sage.

Parmi eux, notons l’artiste visuelle québécoise en vue Caroline Monnet, dont l’art a été imprimé sur des pièces de vêtements, et Niio Perkins, de la réserve Akwesasne, au Québec, qui a apposé ses délicats motifs perlés sur la matière. On peut découvrir plusieurs techniques artisanales utilisées de façon contemporaine comme la broderie (Evan Ducharme, Vancouver), les appliqués (Tracy Toulouse de Subdury ou le Injunuity Design Studio de Rainy River First Nations en Ontario) ou même la technique d’acrylique découpé au laser de l’artiste torontois Warren Steven Scott.

La collection est offerte en ligne dès maintenant et en boutique à partir du 1er juin, à des prix variant de 95 $ à 395 $.

> Consultez le site web de la IFTW (en anglais)

> Consultez le site web de Simons

Redécouvrir Belle+Rebelle

PHOTO FOURNIE PAR BELLE + REBELLE

Belle + Rebelle occupe désormais l’espace anciennement occupé par Petite Rebelle, sur la Plaza.

Voilà, c’est fait : les boutiques qui ont pignon sur rue peuvent désormais rouvrir leurs portes, évidemment en respectant les règles désormais de mise en ces temps de distanciation physique. C’est l’occasion d’aller faire un tour dans les boutiques et d’encourager designers et entrepreneurs du milieu de la mode, gravement éprouvés par la pandémie.

Certains en ont profité pour changer d’apparence : c’est le cas de la boutique Belle + Rebelle, dont la propriétaire, Anne Lespérance, annonçait fin décembre le déménagement dans l’ancien local de Petite Rebelle, qu’elle avait décidé de fermer après 10 ans en affaires.

« On a ouvert en mars pendant trois jours… et il a fallu fermer à nouveau ! », raconte celle qui espère que, malgré les travaux qui se poursuivent sur la Plaza, sa clientèle sera au rendez-vous. La nouvelle boutique, plus spacieuse et joliment aménagée, peut enfin se faire voir.

En plus de la sélection habituelle de Belle + Rebelle, axée sur la mode locale, la propriétaire a conservé une sélection des marques d’ailleurs qu’elle offrait chez La Petite Rebelle. Parmi les nouveautés, l’endroit vend plusieurs plantes d’Alma Plante, des bouquets de tulipes ou d’eucalyptus.

La possibilité est aussi offerte, pour un temps limité, de réserver un créneau horaire d’une heure dans la boutique (pour soi ou un petit groupe d’amis), afin d’expérimenter une vraie séance de magasinage personnalisé (les dimanche et lundi). Autrement, rendez-vous du mardi au samedi, avec une limite de quatre clients à la fois en boutique.

> Consultez le site web de Belle + Rebelle

À la plage… sur son balcon

PHOTO FOURNIE PAR MARLONE MONTRÉAL

La nouvelle serviette « l’amour l’après-midi », une création du studio Marlone Montréal.

Vous craignez de ne pouvoir aller à la plage cet été ? Faites-la venir à vous avec la nouvelle serviette de plage (ou de balcon !) proposée par la toujours bien inspirée marque montréalaise Marlone. Le design glamour de cette grande serviette blanche, ornée de l’inscription « l’amour l’après-midi » en rouge coquelicot, a été inspiré du film du même nom, écrit et réalisé par Éric Rohmer en 1972. Fabriquée dans une matière douce en coton éponge et dite « douce comme du velours », la serviette donnera un air chic et élégant à vos bronzettes d’après-midi… au parc ou sur votre balcon ! Prix : 59 $, offerte en ligne.

> Consultez le site web de Marlone

Aldo et la mannequin Rocky Barnes s’unissent

  • La mannequin Rocky Barnes porte les sandales Ravello, issues de la collection-capsule qu’elle a élaborée avec l’équipe d’Aldo.

    PHOTO FOURNIE PAR ALDO

    La mannequin Rocky Barnes porte les sandales Ravello, issues de la collection-capsule qu’elle a élaborée avec l’équipe d’Aldo.

  • La sandale Capri, au petit talon bobine évasé et au bout carré, est offerte en quatre couleurs.

    PHOTO FOURNIE PAR ALDO

    La sandale Capri, au petit talon bobine évasé et au bout carré, est offerte en quatre couleurs.

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Bien qu’il ait demandé à être placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), le Groupe Aldo poursuit ses activités. Juste à temps pour l’arrivée de la première canicule de l’été, Aldo a dévoilé ces derniers jours une collection-capsule estivale élaborée en collaboration avec la blogueuse et mannequin américaine Rocky Barnes, qui est venue à Montréal, à quelques reprises, pour rencontrer l’équipe du fabricant de chaussures. La collection est composée de sandales, bijoux et lunettes de soleil, inspirés de ses destinations voyages préférées et de sa Californie natale. Les sandales à talons hauts lacées de style gladiateur attirent immanquablement le regard, mais en somme, il s’agit d’une collection plutôt minimaliste qui séduira aussi celles qui se plaisent dans des talons bas. Dans une vidéo diffusée sur le site d’Aldo, Rocky Barnes explique avoir voulu offrir des sandales d’été qui peuvent être portées autant pour déambuler le jour que pour danser la nuit. Quand danser la nuit, nous pourrons !

> Consultez le site web d’Aldo

L’été en ville de Miles Baby

  • Une robe sans manches à imprimé de raquettes, parfaite pour celles qui font leurs premiers pas sur le court.

    PHOTO FOURNIE PAR MILES BABY

    Une robe sans manches à imprimé de raquettes, parfaite pour celles qui font leurs premiers pas sur le court.

  • Le joli coton ouaté Mile End Racquet Club au look légèrement rétro

    PHOTO FOURNIE PAR MILES BABY

    Le joli coton ouaté Mile End Racquet Club au look légèrement rétro

  • Le t-shirt gris et le pantalon assorti à imprimé de montagnes russes font partie de la collection de Miles Baby inspirée des parcs d’attractions.

    PHOTO FOURNIE PAR MILES BABY

    Le t-shirt gris et le pantalon assorti à imprimé de montagnes russes font partie de la collection de Miles Baby inspirée des parcs d’attractions.

  • D’autres morceaux de la collection Frénésie estivale de Miles Baby : le haut à volants « étincelles », accompagné du short bleu marin aux mêmes motifs.

    PHOTO FOURNIE PAR MILES BABY

    D’autres morceaux de la collection Frénésie estivale de Miles Baby : le haut à volants « étincelles », accompagné du short bleu marin aux mêmes motifs.

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En attendant la réouverture des parcs d’attractions, la marque montréalaise de vêtements pour enfants Miles Baby lance Frénésie estivale, une nouvelle collection inspirée des fêtes foraines. Loin du clinquant qui caractérise ces endroits, les vêtements de cette collection sont dans les tons neutres habituels de cette entreprise qui dit s’inspirer, pour ses créations, « des quartiers qui bordent la Main » (le boulevard Saint-Laurent). Ces nouveautés s’ajoutent à une série de très jolies pièces vestimentaires un peu rétro inspirées du tennis qui avait été lancée en mars dernier. Les produits de Miles Baby sont offerts en ligne, chez Clément, ainsi que dans plusieurs boutiques indépendantes. Miles Baby appartient au Groupe Lemur, l’entreprise qui est derrière la marque Petit Lem.

> Consultez le site web de Miles Baby