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Dime Mtl, dans la cour des grands
Ils sont connus – et reconnus – dans le milieu du skateboard et cartonnent à l’international, avec désormais plus de 200 boutiques qui vendent leurs produits à travers le monde. Mais la marque montréalaise Dime Mtl, fondée en 2010 par Philippe Lavoie et Antoine Asselin, et qui compte aujourd’hui deux autres copropriétaires, Guillaume Thibault et Vincent Tsang, est mal connue du grand public québécois.
Pourtant, c’est une véritable histoire à succès que connaît cette marque qui provient de la scène du skateboard et qui tourne une page de son histoire avec la réouverture officielle, demain samedi, de sa boutique du boulevard Saint-Laurent, dont le design a été repensé avec l’aide de Studio Kiff, une jeune entreprise de design intérieur commercial (boutique Myel). « Notre plan dans le futur est d’ouvrir d’autres boutiques, au Japon, à Paris. Avec ce nouveau magasin, on voulait vraiment faire un store à la hauteur de l’image de Dime », explique Philippe Lavoie.
Assez épuré, le design met l’accent sur les produits en boutique : des créations de Dime, sneakers, casquettes et autres produits associés à la culture du skateboard, des planches de skate, etc. S’y cachent plusieurs clins d’œil amusants que les connaisseurs de la marque reconnaîtront : une boule de quilles, un immense tableau représentant un volcan et même Bryan, l’employé fictif emblématique que l’équipe de Dime a créé de toutes pièces.
Né dans le sous-sol des deux fondateurs originaux, Dime Mtl était au départ un projet de production de vidéos de skateboard assez underground, qui s’est depuis le début démarqué avec son humour. Mais avec la montée de YouTube, ces derniers se sont vite réorganisés, en rendant accessibles leurs vidéos gratuitement, en produisant de la marchandise diverse comme des t-shirts, puis en organisant aussi depuis 2015 l’évènement Dime Glory Challenge, où les meilleurs skateboarders au monde s’affrontent dans des épreuves extrêmes assez délirantes. « On est une compagnie assez science-fiction, je dirais ! On a du fun ; notre humour a créé notre identité », dit Philippe.
Le buzz s’est rapidement créé, avec des boutiques comme Supreme, à New York, qui ont commencé à vendre leurs vêtements. Les gars ont appris sur le tas à naviguer dans le monde de la mode. L’arrivée de Vincent Tsang comme partenaire, issu du monde du design, leur a permis de standardiser leur production et de créer des « coupes » Dime pour leur polar ou leur chandail à capuche par exemple. « Maintenant, on est une “vraie” marque de linge, on habille du monde ! Avant, on faisait ça pour le fun, mais un jour, on a réalisé qu’on devait fournir et vendre la marque comme il faut », lance Philippe.
Aujourd’hui, Dime Mtl produit cinq collections par année, dont la celle du printemps, qui sera lancée, en boutique et en ligne, en même temps que la réouverture de la boutique, soit samedi à 13 h.
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse
3632 Saint-Laurent
Consultez le site de la marque (en anglais)
Une collaboration fleurie chez OTH
La boutique montréalaise Off the Hook (OTH) a lancé récemment une collection capsule née d’une collaboration avec l’artiste montréalais David Bicari, alias LeBicar. Cette collection a été créée dans la cadre de l’exposition « Les fleurs sont partout », présentée par LeBicar à la boutique Off the Hook du Plateau-Mont-Royal. S’inspirant de la citation du peintre Henri Matisse « il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir », l’exposition se veut un rappel de l’importance de regarder la vie du bon côté. La collection en noir et blanc, à l’image des oeuvres de LeBicar, comprend six pièces : une chemise, un kangourou, un t-shirt, un foulard, une casquette et un sac fourre-tout. Elle est offerte en ligne et à la boutique OTH du Plateau-Mont-Royal.
— Valérie Simard, La Presse
Consultez le site de la boutique
À vos maillots !
Vous en avez assez du temps froid ? Magasiner votre prochain maillot de bain vous fera patienter jusqu’à l’été… ou votre prochain voyage dans le Sud ! Voici quelques nouveautés tirées des collections printemps-été 2020 d’entreprises d’ici !
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Consultez le site de June Swimwear
Consultez le site d'Addition Elle
Consultez le site d'Akela Surf (en anglais)
Consultez le site de Boto (en anglais)
Une chaussure à l’effigie de Montréal
Vous avez Montréal tatoué sur le cœur ? Mettez-le à vos pieds ! La marque de chaussures Ewing Athletics, qui appartient à l’ancien joueur de basketball Patrick Ewing, vient de lancer une version de son populaire modèle Rogue inspirée de Montréal. Aux couleurs du Canadien (et des défunts Expos), les chaussures arborent le logo de la Ville de Montréal à l’arrière. Sur son site internet, le fabricant explique que le Rogue est doté d’un système de soutien à sangles croisées à l’avant-pied, d’inserts en néoprène au milieu du pied et d’une semelle intercalaire en éthylène-acétate de vinyle (EVA), pour mieux amortir les chocs. Les chaussures Montreal Rogue sont offertes en quantité limitée à la boutique Sam Tabak, située dans l’arrondissement de Lachine, ainsi que sur le site internet, au coût de 170 $.
— Valérie Simard, La Presse
Consultez le site du fabricant (en anglais)