Doyle optométristes et opticiens a soufflé ses 40 bougies l’an dernier. Pour l’occasion, l’entreprise et son président, Patrick Doyle, ont entamé une réflexion sur leur positionnement dans le marché et leur ADN d’entreprise.

« Il y a eu beaucoup de mouvement dans notre industrie. Notre réflexion nous a permis de réaliser que notre ADN, et ce qui nous différencie, c’est que nous sommes à la fois un spécialiste de soins des yeux et une lunetterie. On offre donc un service à valeur ajoutée, de A à Z ; on peut autant venir chez Doyle pour une urgence oculaire que pour se procurer une monture hyper trendy ! », résume ce dernier.

Désirant « décloisonner » l’expérience client en boutique, et mettre en lumière son expertise — les cliniques de Doyle sont toutes équipées de laboratoires où sont assemblées et ajustées les lunettes —, l’entreprise québécoise a fait appel au designer reconnu Zébulon Perron pour repenser l’espace de son commerce au 3749, rue Notre-Dame Ouest, dans le quartier Saint-Henri, le tout premier à avoir vu le jour, en 1978.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR DOYLE

La collection maison Atelier 78 est bien en évidence dans le nouvel espace.

« On a voulu éliminer la réception traditionnelle, sortir de la clinique d’optique typique, ce qui nous a amenés à repenser tout le parcours à l’intérieur de la boutique. Zébulon a compris qu’il était important d’offrir à la fois un environnement ludique, confortable et hyper efficace », explique M. Doyle.

Résultat, un espace ouvert qui offre en un coup d’œil un aperçu de l’ensemble des services offerts sur place, comme l’ajustement des lunettes, qui se fait désormais devant le client, l’accès facilité aux montures pour l’essayage, et même un joli lavabo qui est mis au premier plan, pour ceux qui doivent enlever ou mettre leurs verres de contact.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR DOYLE

Est-ce à dire que l’entreprise abandonne la vente en ligne en misant davantage sur l’expérience en boutique ? Pas nécessairement, répond le président.

« La vente en ligne est pertinente et utile si elle fait gagner du temps ; par exemple, la commande de verres de contact ou le chat en ligne avec un opticien, qui est très populaire. Mais la réalité, c’est que la vente de lunettes typiques en ligne, cela représente environ 15 % de nos clients. Nous sommes depuis toujours des opticiens implantés dans les quartiers, là où les gens demeurent », ajoute celui qui compte déployer ce nouveau concept de boutique dans ses différentes succursales.

Consultez le site de Doyle : https://www.doyle.ca/fr/