À l’occasion de la Marche pour le climat, nos journalistes présentent différentes initiatives mises en place afin de rendre l’industrie de la mode moins polluante. 

Des retailles au poignet

Dans une volonté de tendre vers le zéro déchet, la marque montréalaise de leggings Rose Buddha a trouvé une façon originale de donner une nouvelle vie à ses retailles de tissu : elle les transforme en bandeau de tête, en chouchous à cheveux, en intérieur de poches et en bracelets.

Avec le lancement du modèle Nouvelle Lune, ce sont maintenant toutes les retailles de tissus de Rose Buddha qui sont réutilisées.

Baptisée Seconde Chance, la collection de bracelets est fabriquée au Québec par des artisanes, à partir de retailles de tissu (du polyester fait à partir de bouteilles de plastique recyclées) qui auraient été autrement destinées à la poubelle.

On peut donc dire que chaque bracelet est unique. Trois modèles sont offerts, soit l’anneau et la tresse, agrémentés de petites breloques évoquant l’univers de Rose Buddha, et le plus récent, Nouvelle Lune, garni d’une pierre de quartz rose et d’une breloque. Entre 32 $ et 38 $ chacun.

Consultez le site de Rose Buddha : https://myrosebuddha.com/collections/accessories?page=1

De filets de pêche à manteaux

PHOTO FOURNIE PAR AUDVIK

Manteau Audvik FOSFO bleu pour hommes (350 $) et taupe pour femmes (modèle long, 400 $)

On entend souvent parler de bouteilles de plastique recyclées utilisées pour fabriquer des vêtements, mais plus rarement de filets de pêche.

Pourtant, le nylon qu’on obtient en les nettoyant et en les transformant en fil est un tissu performant, imperméable et respirant pour les vêtements de sport, souligne Sophie Boyer, présidente d’Audvik, marque québécoise de manteaux d’hiver qui vient de lancer sa toute première collection faite à partir de tissu recyclé.

La collection FOSFO, offerte en deux modèles pour femmes et en un pour hommes (jusqu’à - 30 °C), est conçue à partir de filets de pêche qui ont été retirés du fond des océans. Le nylon obtenu peut être recyclé à l’infini.

Contrairement aux autres manteaux de la marque, qui sont fabriqués ici, ceux de la collection FOSFO sont faits en Asie.

« Le tissu utilisé provient d’Asie, alors nous avons décidé de les fabriquer là-bas, justifie Sophie Boyer. Il y a aussi des enjeux liés à la capacité de production ici. Et nous voulions offrir des manteaux écoresponsables qui soient abordables. »

À 350 $ et 400 $, ils se vendent à presque la moitié du prix des autres manteaux de la marque. Ils sont actuellement offerts en prévente. Les quantités sont limitées. Audvik a également commencé à convertir ses modèles habituels au polyester recyclé.

« Sans dire qu’on veut sauver la planète, on pense que chaque individu et chaque entreprise doivent y contribuer », affirme Sophie Boyer, qui a racheté en 2012 la marque de manteaux, établie à Montréal depuis 1979.

Consultez le site d’Audvik : https://audvik.com/

Triplé recyclé chez Frank and Oak

PHOTO FOURNIE PAR FRANK AND OAK

Manteau en laine (269 $)

La nouvelle collection « Super-posable », lancée par Frank and Oak plus tôt en septembre, a plus d’une carte dans sa manche pour plaire. Trois, pour être plus exact.

L’idée : une combinaison de manteaux à porter seuls ou à superposer en fonction des éléments. Chaque manteau, offert pour hommes et pour femmes, est pensé pour être performant, avec des caractéristiques qui lui sont propres, et est fabriqué à partir de matériaux recyclés.

La série Skyline, qui comprend une veste sans manches (99,50 $) et un blouson de type aviateur (129 $), sert de couche isotherme de base et peut être portée seule par temps clément.

Hydrofuges et coupe-vent, les vestes sont faites de polyester recyclé et rembourrées avec du 3M ThinsulateTM, lui aussi composé à 75 % de polyester recyclé.

Temps plus frais ? Pas de souci, on enfile le manteau en laine (269 $), proposé en trois modèles. Élégant et intemporel, il est fabriqué de laine recyclée et de l’isolant Meida, pour plus de respirabilité et de légèreté.

Superposé au blouson matelassé, il vous permettra d’affronter des températures allant jusqu’à - 25 °C. Si la pluie s’invite et que le vent se lève, la coquille imperméable (299 $) a été pensée pour résister à toutes les intempéries.

Fabriqué en nylon recyclé à 100 %, le parka est doté de coutures thermoscellées, en plus d’être ultra-respirant. Enfilez-le par-dessus une veste de la série Skyline pour davantage de chaleur. Alors, quelle combinaison sera la vôtre ?

Consultez le site de Frank and Oak : https://www.frankandoak.com/fr/

Trouvailles locales d’automne

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

Les Puces Pop d’automne sont propulsées depuis 2004 par Pop Montréal.

Acheter local, c’est encourager notre économie et des artisans d’ici, mais c’est aussi un geste pro-environnement puisque la proximité réduit les émissions de CO2 liées au transport des vêtements et accessoires.

Voilà une bonne raison, s’il en faut une, pour aller fouiner du côté des Puces Pop d’automne, propulsées depuis 2004 par Pop Montréal.

Dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche, direction église Saint-Denis pour découvrir plus de 100 artistes interdisciplinaires dont beaucoup vous surprendront et vous séduiront certainement avec leurs créations inusitées, originales, éthiques et écologiques.

Consultez la page de Puces Pop : https://www.facebook.com/pucespop