Robe rouge, talons aiguilles, sac Chanel, on ne peut pas la manquer. Jennifer Campbell est flamboyante. 

Cette journaliste couvre depuis près de 15 ans la vie sociale et mondaine de Montréal pour le quotidien The Gazette. Si vous voulez faire la fête avec les stars et personnalités de Montréal, qu’elles soient du milieu des affaires, de la politique, de la culture ou même du sport, elle est la référence.

Jennifer Campbell nous donne rendez-vous au restaurant Marcus de l’hôtel Four Seasons, le nouveau lieu incontournable de la vie mondaine montréalaise. Elle est prête pour « ses Oscars », son marathon annuel où elle assiste aux nombreuses soirées et festivités entourant le Grand Prix du Canada. « C’est la folie ! Montréal devient une capitale internationale qui attire des stars du monde entier. Il y a une énergie incroyable, ça se sent dans les rues et ça fait du bien ! »

Elle estime qu’il y a d’autres villes dans le monde, comme New York, Paris, Londres ou Toronto, où il y a plus d’argent, plus de stars et de glamour. Mais laquelle a le plus grand sens de la fête ? « Montréal, évidemment ! »

« Après 15 ans, je vous le confirme. Notre joie de vivre est connue dans le monde entier, tout comme notre créativité, qui est hors du commun. » — Jennifer Campbell

Selon Jennifer Campbell, le premier ministre Justin Trudeau et sa femme Sophie Grégoire Trudeau ont apporté une bonne dose de glamour dans la métropole. « Quand Justin Trudeau emmène Barack Obama au Liverpool House, ça fait rayonner Montréal dans le monde entier. La famille Mulroney est aussi très glamour, tout comme P.K. Subban et Maripier Morin. »

Fière Montréalaise

Ses amies l’appellent Jenny Bradshaw en référence à Carrie Bradshaw de la série Sex and the City. « J’ai oublié de me marier et d’avoir des enfants ! Je ne sais pas ce qui est arrivé ! », lance celle qui se dit une fière Montréalaise. « On me prend pour une Américaine, mais je suis 100 % montréalaise. » 

Jennifer Campbell a fréquenté l’école anglaise, étudié en droit à l’Université McGill et grandi dans le quartier Hampstead. Elle habite maintenant Westmount. « Je suis passée d’un ghetto à l’autre ! » Et elle est presque totalement bilingue : « Avec une petite coupe de champagne, je parle parfaitement français ! », admet-elle en riant. 

Depuis près de 15 ans, elle est de toutes les soirées-bénéfice, collectes de fonds et bals où se réunissent, pour de bonnes causes, personnalités et gens d’affaires. « C’est dans la culture anglo-saxonne. En Angleterre, il y a d’abord une fascination pour la famille royale, mais il y a aussi une grande tradition philanthropique où les gens d’affaires soutiennent des causes et des fondations, ce qui se développe depuis quelques années chez les francophones. »

En plus de sa rubrique à The Gazette, en femme d’affaires avisée, elle a créé son site internet et le magazine grand format Diary of a Social Gal, qui paraît tous les ans et dont le huitième numéro est lancé aujourd’hui, en ce week-end de Grand Prix. 

IMAGE FOURNIE PAR L’ÉDITEUR

Diary of a Social gal. Live. Look. Escape. Inspire The Party.

Tiré à près de 30 000 exemplaires, il est distribué dans le quotidien The Gazette, ainsi que dans tous les grands hôtels, restaurants et boutiques de luxe.

Il s’agit d’un magazine très esthétique qui ne tient pas dans votre sac à main, où il est question de luxe, de mode, de design et de gastronomie. Elle espère d’ailleurs lancer une édition française l’année prochaine.

Une rubrique nécessaire

Jennifer Campbell est consciente qu’aux yeux de beaucoup de gens, sa rubrique mondaine dans The Gazette peut paraître bien superficielle. Elle y a réfléchi et estime qu’elle est plus utile qu’on ne le croit. Elle raconte d’ailleurs l’histoire d’une jeune femme qui lui avait demandé d’assister à son événement-bénéfice, car sa mère souffrait d’un cancer des ovaires et elle avait créé une fondation.

« Quelques mois plus tard, sa mère est morte, et elle m’a expliqué qu’un patron d’un grand laboratoire pharmaceutique l’avait contactée parce qu’il avait vu dans ma rubrique dans The Gazette l’existence de sa fondation et souhaitait l’aider. Je peux vous raconter plein d’autres histoires comme celle-là », dit-elle.

Jennifer Campbell admet que les tapis rouges, les stars et le glamour peuvent impressionner, mais elle souligne que ces événements ramassent d’abord de l’argent pour soutenir des fondations, des hôpitaux, et des institutions culturelles, comme des musées, qui en ont besoin pour continuer leur mission. « Vous pouvez me juger et dire que cette rubrique est superficielle, mais c’est un privilège d’assister à ces événements et de rencontrer des gens de toutes les générations et des différentes communautés qui s’impliquent dans nos institutions. Et c’est pour cette raison que je continue avec enthousiasme. »

http://diaryofasocialgal.com