Une comédie qui suit une jeune danseuse amoureuse. Un film d’aventure qui transporte les cinéphiles dans une forêt sauvage. Un drame qui raconte le déménagement d’un adolescent en famille d’accueil. Avec ses 100 films provenant d’une quinzaine de pays, la 26édition du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) propose une programmation fort diversifiée présentée à la fois en salle et en ligne. Mère et belle-mère de trois filles âgées de 1 à 13 ans, Valérie Roberts est la marraine de l’évènement qui se tiendra du 25 février au 5 mars. La Presse lui a parlé.

Question : Une fois de plus cette année, le FIFEM présente une programmation hybride, à la fois en ligne et en salle, principalement au cinéma Beaubien. Pourquoi les familles devraient-elles choisir cette deuxième option ?

Réponse : J’ai l’impression que c’est une question qu’on ne se posait pas avant la pandémie. [...] L’activité familiale par excellence, c’était la sortie au cinéma. C’était le fait qu’on allait pouvoir manger du popcorn et des bonbons et boire une boisson gazeuse en regardant un film sur un écran géant. La pandémie est arrivée et [...] on a pris l’habitude de le faire à la maison. Le FIFEM, cette année, c’est l’occasion de renouer avec les salles. Sortir de chez soi et aller voir des films dans l’institution culturelle qu’est le cinéma Beaubien, à Montréal.

Q. Pour de nombreuses familles, les films pour enfants riment immanquablement avec Disney. De quelle façon la programmation du festival pourrait-elle surprendre les enfants habitués à ce genre de production ?

R. Quand on pense à des films pour enfants, on pense à Disney, on pense à Pixar [qui appartient en plus à Disney], et c’est pas mal ça. [...] Le FIFEM sert à montrer qu’il y a une offre beaucoup plus vaste qui existe. Peut-être qu’elle est moins accessible, c’est vrai. Nous, on permet d’y accéder pendant la semaine de relâche. On permet d’aller découvrir des films québécois. [...] Je pense que ce qui est cool aussi, c’est la possibilité d’aller voir du cinéma qui nous provient d’ailleurs complètement. Un film de l’Allemagne, de la France, de l’Ukraine, de la Norvège, du Pérou... C’est rare qu’on ait accès à ça.

Q. Quel film de la programmation avez-vous le plus hâte de voir ?

R. Moi, j’ai grandi avec les Contes pour tous. Il y a une partie de mon cœur et de ma vision du cinéma jeunesse qui en découle. J’ai hâte à Coco ferme [le 25titre de cette série de films jeunesse] pour pouvoir en revoir un. Revoir ce type de film où on est capable d’être réuni toute la famille et que les enfants y trouvent leur compte, mais les parents aussi. C’est également ça, le cinéma pour enfants. C’est beau, le faire pour les jeunes, mais si les parents s’emmerdent pendant deux heures, c’est long longtemps. Le but, c’est de réussir à trouver une proposition intéressante pour tout le monde. Je pense que les Contes pour tous ont toujours réussi à faire ça.

* Les propos ont été remaniés à des fins de concision.

Le Festival international du film pour enfants de Montréal, du 25 février au 5 mars, en ligne et au cinéma Beaubien

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