Même si son savoir et ses performances à 100 génies ont stupéfait les téléspectateurs, Félix Tétreault est loin d’avoir la grosse tête. Selon l’adolescent, le succès dans les quiz ne vient pas d’une intelligence supérieure, mais de connaissances générales que tout le monde peut acquérir. Pour ceux qui voudraient profiter de la relâche pour s’y mettre, voici comment il s’y prend.

Avant de révéler ses trucs, le jeune homme insiste sur un élément incontournable dans le processus : le plaisir. « Je trouve ça super important d’être diverti en apprenant, explique-t-il. Il ne faut pas que ce soit une tâche et encore moins que ce soit lourd. On peut se cultiver en s’amusant. »

Chez lui, l’une des premières sources de connaissances et de plaisirs était la famille de magazines des Débrouillards. « Quand j’étais petit, la majorité de mes connaissances venaient de là. J’ai commencé avec les Explorateurs, avant de poursuivre avec Les Débrouillards et maintenant Curium. J’ai aussi lu très longtemps Images Doc qui propose des informations imagées et simplifiées dans plein de domaines. »

Félix Tétreault accordait aussi son attention à des romans qui le divertissaient tout en décuplant son savoir en parallèle. « J’ai lu la saga des Percy Jackson d’une seule traite, car les livres me renseignaient sur la mythologie. Mon livre préféré est Anges et démons, parce qu’il m’apporte des connaissances sur l’art, l’histoire, les sciences et plein d’autres choses. »

En pleine visioconférence, Félix Tétreault a sorti un livre purement informatif qui était à ses côtés : 100 % culture ! « Ça parle de 100 chansons cultes, de 100 films d’animation, de 100 empires, de 100 bandes dessinées et ainsi de suite. J’ai accès à des informations que je ne trouverais peut-être pas ailleurs. »

Si certaines personnes doutent de la qualité des informations qu’on trouve sur le web, le champion de 100 génies est la preuve qu’on peut y trouver son compte. « Sur Instagram, je suis des comptes de médias comme Radio-Canada, Urbania et quelques autres. J’ai toujours une page Wikipédia ouverte sur mon ordinateur. »

YouTube n’est pas en reste. « De plus en plus de créateurs très instruits nous informent à travers des vidéos de 10 minutes sur des sujets à propos desquels je n’aurais probablement jamais appris autrement. Je les vois passer dans mon fil et ça pique ma curiosité. Il y a du très bon contenu sur YouTube. »

Culture en mouvements

S’il affirme consulter l’application mobile de La Presse et faire les mots croisés du journal, il est également adepte des balados. « Quand je vais marcher, j’écoute de la musique ou des balados. Une de celles que j’adore, c’est Les pires moments de l’histoire, de Charles Beauchesne. Quelques épisodes sont sortis récemment et j’ai tout écouté. »

L’histoire et l’art sont des sujets qui le fascinent naturellement, mais l’ado essaie de varier ses connaissances.

C’est correct d’être expert dans un sujet, mais je trouve ça bien de garder mes horizons ouverts. Parfois, j’essaie de sortir de mes habitudes et d’en apprendre sur des sujets auxquels je suis moins enclin.

Félix Tétreault

Il donne en exemple le sport, un domaine dans lequel il ne performait pas du tout au début du secondaire. « J’étais poche ! Mais Génies en herbe m’a forcé à apprendre là-dessus, parce que je voulais être bon dans plusieurs catégories. Peu à peu, j’ai réalisé que ça me permettait de faire des liens avec d’autres domaines. »

Passion : Génies en herbe

Serez-vous surpris d’apprendre que la majorité des jeux de société auxquels il joue sont basés sur des connaissances générales ? « Mes parents sont tannés des fois, car je veux presque toujours jouer à Génies en herbe, Docte Rat ou Trivial Pursuit. C’est ce que j’aime le plus ! »

Il accroît sa culture grâce à ces jeux, aux sites de questionnaires (JetPunk et Sporcle sont ses favoris) et aux émissions de quiz. « Plus on en fait, plus on arrive à développer son bagage de connaissances et à identifier une question à l’avance. Il y a beaucoup d’anticipation à Génies en herbe. Ça peut être bien d’apprendre à prévoir une question ou de savoir quand prendre le risque de répondre ou non. »

Vitesse, anticipation et mémoire sont au rendez-vous. « Je pense avoir une mémoire photographique qui m’aide beaucoup, sans dire qu’elle est meilleure que qui que ce soit. J’essaie de l’entretenir en réactivant mes connaissances souvent. C’est la meilleure méthode. »

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