L’année 2020 fut à ce point marquante que de nombreuses personnes à travers le monde ont décidé de se faire tatouer sur le thème du coronavirus.

Les styles et les résultats sont des plus surprenants, pouvant séduire comme faire grimacer, qu’il s’agisse de représentations du virus lui-même, d’hommages à des figures marquantes du domaine de la santé ou encore d’un stigmate pour ceux ayant contracté la maladie.

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Le virus lui-même est représenté sous des formes artistiques parfois travaillées et colorées. Celui de gauche a été fait à Washington par le tatoueur David Cavalcante. Le second montre une mante religieuse en train de dévorer un coronavirus, réalisé par Kasey Tattoo, au New Jersey. « Celui-ci, je ne l’oublierai jamais ! », a commenté l’artiste au sujet de ce mandat.

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On voit aussi des illustrations qui tendent plus vers le dessin animé. À gauche, une journaliste de Las Vegas exhibe son tatouage tout frais. À droite, une réalisation d’un studio aux Philippines.

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En France, le controversé professeur Didier Raoult est particulièrement plébiscité à Marseille, où il exerce. Plusieurs locaux, comme Enzo de Carlo, n’ont pas hésité à encrer son visage sur leur peau, un travail effectué par sa conjointe Louisa Petri, a rapporté le quotidien 20 Minutes.

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK ROMAIN CAVELIER TATTOO

Oui, ceci est bien un tatouage d’Horacio Arruda sur un abdomen, représenté en boxeur prêt à en découdre. Il a été réalisé l’été dernier et signé par le Montréalais Romain Cavelier.

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On trouve aussi des candidats ailleurs au Canada, dont celui-ci, en Ontario, qui a eu recours aux services de l’artiste Alex Farquhar. Y est dépeint un tableau plus sombre, avec notamment cet inquiétant masque évoquant les médecins de la peste du XVIIe siècle.

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« Un tatouage pour nous rappeler que le coronavirus se répand », a simplement commenté ce particulier de Hong Kong, qui a opté pour un design plus tribal et symbolique.

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Au Mexique, la producteur et animateur de télévision Rodrigo Fragoso a tatoué son avant-bras. Le thème de la survivance revient souvent et, dans ce même pays, un artiste mexicain a proposé de tatouer gratuitement ceux ayant contracté la COVID-19 et qui se sont rétablis.

PHOTO LUIS CORTES, ARCHIVES REUTERS

Il y a les tatouages pour témoigner que l’on a survécu, mais aussi ceux évoquant de tristes pertes. La Mexicaine Wendolin Garcia, qui a attrapé la maladie sans en mourir, a perdu quatre membres de sa famille à cause de la pandémie. Elle a décidé de réaliser cet encrage commémoratif à leur mémoire.