Pour reprendre notre souffle, faire le plein d’énergie ou encore nous offrir un moment de réflexion, voici la rubrique… qui fait du bien !

Yoga : une expo et un défi

L’expo yoga et bien-être sera de retour en février, pour la quatrième fois, au Palais des congrès de Montréal. Mais pour patienter jusque-là, les cofondatrices Mélanie Brunet et Katrina Besner proposent un défi sur Instagram et Facebook, dès la semaine prochaine. Du 2 au 8 octobre, les participants seront invités à transmettre chaque jour, en mots et en images, les petits gestes qu’ils accomplissent selon un thème précis : une posture de yoga, une recette, un geste zéro déchet, un moment de gratitude… À l’issue de chaque journée, un prix sera remis, et à la fin du défi, un grand prix d’une valeur de 2500 $ sera décerné. Le tout se passe sous le mot-clic #defiexpoyoga.

— Sophie Ouimet, La Presse

Livre : soyez braves, pas parfaites

Reshma Saujani est une avocate indo-américaine qui a quitté son bureau de Wall Street pour se présenter au Congrès des États-Unis, en 2010. Elle n’a pas été élue, mais ça lui a donné l’élan pour fonder Girls Who Code, un organisme qui travaille à augmenter la représentativité féminine en informatique. Dans son troisième livre, Peut-être pas parfaite, mais diablement courageuse ! (Brave but not perfect), elle se penche sur les travers et les conséquences de la perfection, qu’on enseigne aux filles dès le plus jeune âge, tandis que chez les garçons, on valorise le courage et la prise des risques. Or, « la perfection étouffe le courage » et freine, selon elle, les fillettes à lever la main en classe, et, plus tard, les femmes qu’elles sont devenues à postuler pour une fonction de direction, à se lancer en politique ou à quitter un travail dans lequel elles excellent mais sont malheureuses. Le sujet n’est pas nouveau – on reconnaît là certains thèmes chers à Sheryl Sandberg (Lean In) notamment. Néanmoins, le message de Reshma Saujani a une large portée et les nombreuses anecdotes et les témoignages qu’elle met de l’avant ne portent pas que sur la carrière. Elle insiste sur l’importance de se conditionner au courage, dans toutes les sphères de sa vie, et prodigue de nombreux conseils en ce sens. Un livre inspirant et libérateur qui met un frein à la quête de la perfection et fera réfléchir les parents à la façon dont l’influence du genre dans l’éducation est présente, qu’ils le veuillent ou non, dès le berceau.

Peut-être pas parfaite, mais diablement courageuse !, Les Éditions de l’Homme, 224 p.

— Valérie Simard, La Presse

Lecture : calmer l’ouragan Thomas

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Thomas fait une crise, écrit et illustré par Marilou Côté, Les Éditions Alaska

Thomas refuse d’aller se laver. Le garçon veut terminer sa tour de blocs, puis construire un pont pour que ses figurines passent au-dessus de la mare de crocodiles. Quand son père s’impatiente, Thomas perd les pédales et détruit tout sur son passage. Comment le calmer ? D’abord en respirant profondément, allongé sur le dos, avec Popcorn, son canard de bain, posé sur son ventre. Puis, en pensant au camping dans les bois où il va chaque été… Joli et utile, cet album permet d’initier les enfants à la gestion de la colère.

— Marie Allard, La Presse

Thomas fait une crise, écrit et illustré par Marilou Côté, Les Éditions Alaska

Documentaire : Tenir tête en tournée

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Mathieu Arsenault, réalisateur de Tenir tête

Le très touchant et troublant documentaire Tenir tête, de Mathieu Arsenault, fait la tournée du Québec, dès demain, de Rimouski à Saint-Jérôme, en passant par Saint-Pacôme, juste à temps pour la Semaine de la maladie mentale, du 6 au 12 octobre. Et quel outil pour sensibiliser et démystifier la bipolarité, une maladie méconnue, que ce portrait unique, sans filtre et courageux. Du trip de leur vie à la dépression profonde, en passant par l’importance de la médication, trois personnages aux prises avec la maladie (dont le réalisateur lui-même, dont on salue ici l’audace) se confient. C’est franc, c’est vrai, et c’est terriblement dérangeant. Un film malgré tout plein d’espoir, à voir. À noter : les représentations se feront (presque) toutes en présence du réalisateur. Jusqu’au 8 octobre.

— Silvia Galipeau, La Presse