Terrible erreur dans cette même chronique la semaine dernière: nous annoncions le début de la pêche au homard pour la fin avril, mais ça y est. Nous y sommes déjà.

En fait, à Percé, la pêche a commencé une semaine plus tôt, cette année, car on veut aussi la terminer plus tôt, avant que les femelles ne pondent leurs oeufs, afin de s'assurer qu'il y ait du homard dans le Saint-Laurent plusieurs années encore.

Les pêcheurs ont quitté le quai de l'Anse-à-Beaufils, alors qu'il faisait encore noir, au petit matin du 18 avril. Ils ont largué leurs cages au fond de l'eau, puis sont retournés voir ce qu'il y avait dedans le lendemain.

Et alors? Début de saison tranquille, estime O'Neil Cloutier, président du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. Et le prix n'est pas très bon, explique-t-il. Les distributeurs qui achètent le homard donnent le prétexte de la crise économique, mais le pêcheur commence à trouver que la crise a le dos large.

L'année dernière, afin de se rapprocher du consommateur urbain qui est si loin de la mer, le groupe de pêcheurs de M. Cloutier a lancé son www.homardavendre.ca un programme d'achat direct. L'équivalent marin de l'achat à la ferme. Sauf que le homard arrive en autocar...