Si une épidémie de salmonelle frappait les tomates québécoises, pourrait-on retrouver les coupables?

Aux États-Unis, les autorités agricoles n'ont pas été capables d'identifier la ferme qui est l'origine de la contamination qui a rendu des centaines de personne malades. Ici, la traçabilité gagne nos champs, tranquillement.

Cet été, des producteurs de laitue participent à un projet pilote qui permettra de lier le champ à l'assiette, comme on peut le faire pour la viande. «Si tout va bien, on l'étendra à tous les producteurs de laitue l'année prochaine, explique Lise Leclair, présidente de la Fédération des producteurs maraîchers du Québec. Ensuite, on pourra l'implanter à l'ensemble des productions.»

La laitue, les carottes et les oignons sont les principales productions maraîchères du Québec.