La FDA, l'organisme responsable de l'innocuité alimentaire aux États-Unis, a finalement levé l'embargo sur les tomates la semaine dernière. Trois mois d'enquête n'ont pas permis d'établir d'où venaient les tomates qui ont rendu plus d'un millier d'Américains et cinq Canadiens malades.

Ni même s'il s'agissait de tomates. Ce qui rend certains producteurs rouges de colère. Car cette énorme crise alimentaire a évidemment fait chuter les ventes des maraîchers américains. La commission de l'Agriculture de la Floride, un État où l'on produit beaucoup de tomates et que l'on a soupçonné d'être l'un des foyers de la bactérie, a déjà indiqué que ses producteurs comptent bien obtenir des compensations.

Les tomates, de tous les États et de toutes les variétés, sont de retour dans les étals. Tous les yeux sont maintenant tournés vers les piments jalapeños. La FDA conseille aux Américains de ne pas manger de ce piment frais. Ses inspecteurs ont déjà trouvé un piment contaminé avec le même type de bactérie salmonelle impliquée dans l'épidémie dans un centre de distribution texan. Le piment venait probablement du Mexique.

À l'Agence de santé publique du Canada, on affirme que les produits de ce centre ne sont pas vendus au Canada. D'ailleurs, quatre des cinq malades canadiens revenaient d'un voyage aux États-Unis.