Grâce au fameux «défi du seau d'eau», des chercheurs montréalais vont tester un nouveau médicament contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Il s'agit d'une molécule actuellement utilisée contre la schizophrénie, qui serait utilisée à des doses quatre à cinq fois plus faibles.

Ce médicament, le pimozide, diminue l'impact de la SLA sur la mobilité et le contrôle des muscles, montrent des essais sur un modèle animal décrits jeudi dans la revue JCI Insight par des chercheurs du CHUM, qui ont travaillé avec des collègues de France et d'ailleurs au Canada.

La SLA touche une personne sur 1000 et on voit au Québec entre 150 et 200 nouveaux cas par année. Elle est généralement mortelle moins de cinq ans après le diagnostic.

Les chercheurs du CHUM ont lancé plus tôt cette année un essai clinique sur 100 patients pour vérifier que de faibles doses de pimozide améliorent la qualité de vie des patients atteints de SLA. Comme le pimozide est déjà approuvé comme médicament, il devrait être utilisable pour la SLA d'ici quelques années seulement, si les résultats de cet essai clinique sont probants.