Les enfants héritent environ 40 % de leur indice de masse corporelle (IMC) de leurs parents, selon une nouvelle étude britannique.

Ce pourcentage atteint 60 % chez les enfants les plus obèses, ce qui signifie que plus de la moitié de leur prédisposition à l'obésité est attribuable à des facteurs génétiques et à leur environnement familial.

Les chercheurs de l'Université du Sussex ont comparé la taille et le poids de quelque 100 000 enfants et de leurs parents provenant de six pays : les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l'Indonésie, l'Espagne et le Mexique.

Ils ont constaté qu'environ 20 % de l'IMC provient de la mère et 20 % du père. Ces taux sont les mêmes dans tous les pays, peu importe le niveau de développement économique ou d'industrialisation, qu'il s'agisse de pays parmi les plus (les États-Unis) ou les moins (la Chine, l'Indonésie) obèses du monde.

« L'effet parental » est le plus faible chez les enfants minces et le plus prononcé chez les enfants les plus obèses. Les enfants les plus minces ne doivent que 10 % de leur IMC à leur mère et 10 % à leur père, comparativement à 30 % pour chaque parent pour les enfants obèses.

L'auteur de l'étude, le professeur Peter Dolton, a expliqué que les enfants de parents obèses sont donc nettement plus susceptibles d'être eux-mêmes obèses, puisque « l'effet parental » est plus que deux fois plus prononcé chez eux.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal scientifique Economics and Human Biology.