Une activité physique légère pendant la semaine qui suit une commotion cérébrale semble atténuer les symptômes un mois plus tard chez les jeunes, selon une étude réalisée par des chercheurs canadiens.

Cette conclusion va directement à l'encontre des recommandations pour les commotions cérébrales pédiatriques, qui suggèrent une période de repos tant que les symptômes - comme les maux de tête, les nausées, les étourdissements et la sensibilité aux sons et à la lumière - persistent.

Le docteur Roger Zemek, du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, et ses collègues ont constaté que des activités comme la marche, la natation ou le vélo stationnaire semblent aider les jeunes à se rétablir, possiblement en intensifiant la circulation sanguine dans le cerveau.

Quarante-huit pour cent des 2413 sujets qui ont pratiqué une activité physique légère dans les jours suivant leur commotion présentaient au moins trois symptômes une semaine plus tard, comparativement à 80 % pour ceux qui sont restés au repos.

Le docteur Zemek prévient qu'il ne faut pas en conclure que les jeunes peuvent reprendre toutes leurs activités physiques immédiatement après une commotion cérébrale. Il espère maintenant pouvoir mener une étude clinique pour évaluer l'impact de l'activité physique sur les symptômes à long terme.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le Journal of the American Medical Association.