L'association du Perjeta, un médicament anti-cancer de Roche, de l'Herceptine, un autre médicament anti-cancer, et d'une chimiothérapie augmente de près de 16 mois la survie de patientes atteintes d'une forme agressive de cancer du sein qui n'ont pas été traitées auparavant, selon les résultats d'une étude du laboratoire suisse dévoilée dimanche.

Ces patientes vivent en moyenne 56,5 mois après la découverte de leur maladie, contre 40,8 mois pour celles qui n'ont été traitées qu'avec l'Herceptine associée à une chimiothérapie au docétaxel, a indiqué Roche dans un communiqué.

Il s'agit des résultats de la phase III d'une étude baptisée Cleopatra et présentée lors du congrès de la Société européenne d'oncologie, qui se tient ce dimanche à Madrid.

«Ajouter le Perjeta à un traitement avec de l'Herceptine et de la chimiothérapie a abouti à une plus longue survie pour les patientes atteintes d'un cancer du sein métastasé HER2-positif», a déclaré le Dr Sandra Horning, responsable chez Roche du développement des produits.

Selon elle, les 15,7 mois de survie supplémentaire constituent un «progrès rarement constaté dans les essais cliniques sur des cancers avancés».

L'association du Perjeta, de l'Herceptine et de la chimiothérapie est autorisée aux États-Unis et dans l'Union européenne pour des patientes atteintes d'un cancer de type HER2 non encore traité.