Alors que l'été tire à sa fin et que la saison de la grippe se pointe à l'horizon, les programmes de santé publique du pays se préparent à administrer des millions de doses de vaccins antigrippaux.

Une nouvelle étude suggère que davantage de Canadiens désirant recevoir ce vaccin seront d'une origine ethnique différente de ceux qui se décrivent comme Blancs et Noirs.

En fait, les répondants des 12 groupes ethniques sondés étaient plus nombreux que les Blancs ou les Noirs à vouloir se faire vacciner. L'étude conclut d'ailleurs que les Blancs et les Noirs sont en fait très partagés à l'idée de se faire vacciner.

Pour la principale auteure de l'étude, Susan Quach, ces résultats sont surprenants.

Ses collègues et elle ne savent pas exactement ce qu'il faut en conclure.

L'une des idées avancées veut que certains groupes ethniques puissent être «imperméables», jusqu'à un certain point, au discours antivaccination.

«L'une des possibilités à laquelle nous avons pensé est que cela est lié à l'exposition aux messages antivaccination», soutient Mme Quach, qui se spécialise en études sur la grippe au ministère ontarien de la Santé publique.

Les conclusions de l'étude pourraient aider les responsables qui conçoivent les politiques de santé publique, et les gens qui mettent sur pied les avis à la population, à comprendre de quelle manière il est possible de rejoindre davantage de citoyens lorsque les provinces et les territoires annoncent qu'ils offrent des vaccins antigrippaux.

Ces annonces seront bientôt diffusées. Les programmes de vaccination débuteront d'ici trois à six semaines.

La plupart des régions du pays offrent gratuitement des vaccins pour tous. Les quatre provinces qui ne le font pas - dont le Québec -, offrent malgré tout l'immunisation gratuite à plusieurs groupes, notamment les personnes âgées, les gens souffrant de maladies chroniques, les jeunes enfants et les proches de ces populations à risque.

L'étude sur la vaccination antigrippale, publiée cette semaine