Une fusée de SpaceX a décollé dimanche matin de Cap Canaveral, en Floride, pour placer en orbite un puissant satellite GPS de l'armée de l'air américaine qui représente le 21e tir et dernier de la société pour 2018.

« Trois, deux, un, zéro. Allumage et décollage », a énoncé l'opérateur au poste de contrôle de la mission tandis que la fusée Falcon 9 s'élevait dans un ciel ensoleillé à 8 h 51.

L'engin transportait le satellite Global Positioning System III, qui doit se joindre à la constellation de 31 satellites GPS de l'US Air Force déjà opérationnels.

Il devrait offrir « une précision trois fois supérieure » à celle fournie par ses prédécesseurs et ce pendant plus longtemps, avec une durée opérationnelle prévue de quinze ans, a expliqué SpaceX dans un communiqué.

Plusieurs milliards de personnes dans le monde comptent sur le dispositif GPS pour leurs activités financières, de transport ou encore agricoles.

La société spatiale a indiqué que son lanceur était une version « rare et sacrifiable » car il n'avait pas l'intention d'en récupérer le premier étage après le lancement, ayant besoin de tout le carburant transporté pour hisser le satellite sur son orbite élevée.

Le tir avait été repoussé plusieurs fois pour des raisons techniques ou météorologiques.