Non, ce n'est pas parce que deux Américains ont planté le Stars and Stripes sur la lune, un soir de juillet 1969, que la Lune leur appartient. La Lune n'appartient à personne.

«C'est comme l'Antartique», dit Robert Lamontagne, directeur exécutif de l'Observatoire du mont Mégantic. «On peut y avoir des bases, qui appartiennent à des nations. Mais le sol n'appartient à personne.»

En pleine course spatiale, avant que les Américains ou les Soviétiques ne mettent les pieds sur la Lune, les deux géants ont signé le «Traité de 1966 sur les principes régissant les activités des États en matière d'exploration et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes».

Le Traité sur l'espace stipule que l'exploration de l'espace «doit se faire dans l'intérêt de tous les pays, quel que soit leur degré de développement». Il proclame également l'espace extra-atmosphérique «patrimoine commun de l'humanité tout entière». Ce traité, en plus des autres qui ont été rédigés dans les années suivantes, interdit également aux États de placer des armes nucléaires dans l'espace, mais pas des armes conventionnelles.

À ce jour, 98 pays ont ratifié l'entente.