Un médicament pour lutter contre les attaques cérébrales pourrait agir sur le cancer du sein en détruisant les cellules malignes sans affecter les cellules saines, ont indiqué jeudi des chercheurs israéliens.

Une équipe de scientifiques, dirigée par le professeur Malka Cohen Armon de l'université de Tel Aviv, a annoncé avoir stoppé la propagation du cancer du sein chez des souris en leur injectant une substance, la polyADP-ribose polymerase (PARP), destinée à préserver les cellules du cerveau.

«Des expériences en laboratoire avaient déjà montré que ce type de médicament agit sur des cancers du sein de type héréditaire, mais nous avons constaté qu'ils étaient tout aussi efficaces sur d'autres formes de cancers du sein, ce qui ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement général du cancer», a déclaré à l'AFP, le professeur Shai Izraeli, associé au projet.

«L'expérience a prouvé de façon spectaculaire que des souris atteintes d'un cancer du sein étaient toutes guéries par la substance sans que le traitement leur ait porté dommage», a précisé ce chercheur de l'hôpital Shiba de Tel Aviv.

Il a souligné qu'il ne s'agit à ce stade que de travaux en laboratoires sur des animaux dont on ne peut inférer automatiquement des résultats sur l'homme.

Les travaux ont fait l'objet d'une publication en octobre dans la revue médicale Breast Cancer Research.