Le sommeil serait-il lié aux neurones? Une étude américaine révèle que des mouches drosophiles chez qui on a désactivé un gène particulier, lié à l'activité de certains neurones, ont une durée de sommeil réduite de 80%.

Hélas pour elles, cette réduction de sommeil s'accompagne aussi d'une espérance de vie réduite de moitié.

Bien qu'on ne sache pas si les humains partagent ce gène avec les mouches, cette possibilité n'est pas exclue puisque les deux espèces ont en commun de nombreux autres gènes.

Cette étude ouvre la porte à une meilleure compréhension du sommeil chez l'homme.