Le comité scientifique international de la grotte de Lascaux, qui s'est réuni mardi et mercredi, a noté que le phénomène de «taches» noires observé dans la partie droite de la cavité a repris et «nécessite une nouvelle phase d'élimination manuelle sous surveillance archéologique».

«Le protocole d'évaluation des traitements chimiques qui devraient être poursuivis sera affiné par les microbiologistes du comité dans les jours prochains», précise le ministère français de la Culture dans un communiqué jeudi.

Le comité scientifique international présidé par Marc Gauthier avait espéré recevoir l'aide du comité du patrimoine mondial de l'UNESCO mais celui-ci n'a pas donné suite à la demande d'inscrire la grotte de Lascaux sur la liste des sites en péril.

Une décision dont «a pris acte» la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui a confirmé par ailleurs Marc Gauthier à la tête de ce comité, créé en 2002. À l'époque, sa mission consistait à gérer le traitement d'urgence de l'attaque de moisissures blanches et à construire un plan global de conservation de la grotte originale située à Montignac (Dordogne). En janvier dernier, celle-ci avait déjà subi un traitement biocide.

Les visiteurs n'ont en effet accès depuis 1983 qu'à une copie de la grotte rupestre, Lascaux II, alors que l'originale est fermée au public depuis 1963.