Son travail
Mon travail, essentiellement, est de suivre l’actualité cinématographique sous toutes ses formes. Cela implique plusieurs heures de visionnement toutes les semaines, des rencontres avec les artisans, faire des analyses, couvrir les nombreux festivals de cinéma à Montréal et ailleurs, couvrir les galas, et, bien sûr, à rédiger des critiques. On peut même, parfois, mesurer ses prédictions aux Oscars à une machine informatique nommée Nelson et… gagner ! Le cinéma étant l’une des formes d’art les plus populaires, La Presse y a toujours consacré un très bel espace.
Sa passion pour le cinéma
Le cinéma étant pour moi une passion depuis l’adolescence, j’ai la très grande chance de pouvoir gagner ma vie en nourrissant ma passion. À l’époque où nous pouvions voyager, rien n’était plus excitant – et épuisant à la fois - que de couvrir les grands festivals internationaux (Cannes, Berlin, Venise, Toronto et quelques autres). Réaliser des entrevues avec les meilleurs artisans du 7e art reste toujours une grande joie, même après toutes ces années, tout comme le plaisir de partager cet enthousiasme aux lecteurs.
Son attachement à La Presse
La Presse reste toujours un grand média de référence au Québec et je l’admirerais même si je n’étais pas personnellement impliqué. D’aussi loin que je me souvienne, on a lu La Presse chez nous de génération en génération. Chaque jour, toutes les équipes, dans tous les services, mettent les bouchées doubles – surtout en cette époque de pandémie – pour produire un journal de très grande qualité, avec des contenus pertinents. À mes yeux, c’est tout simplement miraculeux!
Son parcours
Mon parcours est un peu plus inhabituel, dans la mesure où j’ai d’abord pu établir une petite réputation dans le milieu à l’époque où j’animais à la radio un magazine consacré au cinéma. C’est grâce à cette émission que les patrons de la section des Arts de La Presse m’ont offert de collaborer aux pages Cinéma en 1995. Je ne pouvais rêver mieux!