Vous voyez les signatures de nos journalistes, éditorialistes, photographes et chroniqueurs. Comme l’ensemble des artisans de l’ombre qui travaillent chaque jour à soutenir le journalisme de qualité, ils ont à cœur la mission de La Presse. Faites connaissance avec Janie Gosselin, journaliste, qui a notamment été reporter à Jérusalem pour La Presse.

Son travail

« Je travaille principalement comme journaliste à la section internationale de La Presse. L’actualité internationale me passionne depuis longtemps : j’ai choisi de me spécialiser en langue arabe pendant mon baccalauréat en journalisme, après quoi j’ai fait un diplôme d’études supérieures spécialisées en journalisme international.

J’ai couvert les événements tragiques d’août 2020 au Liban, sur place. Mon objectif était alors de transmettre aux lecteurs ce qui se passait sur le terrain, de les amener avec moi, à travers les mots, au cœur du drame vécu par les Libanais. Ce que j’ai vu et entendu m’a bouleversée. Les gens voulaient me raconter ce qu’ils avaient vécu, malgré leur traumatisme et leur douleur, parce que c’était important pour eux que la communauté internationale sache.

Sinon, de Montréal, mon travail est de suivre les nouvelles internationales et de sélectionner des sujets particulièrement intéressants – même s’il y en a beaucoup, donc c’est difficile! »

Sa passion pour le métier

« Je travaille à La Presse depuis l’été 2006, année de mon stage comme journaliste. J’ai d’abord été embauchée au pupitre, et j’ai passé une dizaine d’années à la production, comme journaliste au pupitre, puis comme réviseure. Parallèlement à ce travail, j’ai continué à écrire des articles. J’ai passé un an et demi à Jérusalem en 2011-2012, pour couvrir l’actualité là-bas. J’ai obtenu un poste comme reporter à plein temps en janvier 2019.

J’ai toujours voulu travailler à La Presse. C’est un journal solide, crédible, avec une équipe extraordinaire, où il y a toujours une très grande ouverture pour toute sorte d’idées de sujets.

C’est un grand privilège et une grande responsabilité de donner une voix à ceux qui ne sont pas entendus, de braquer les projecteurs, par l’écriture, sur des situations révoltantes. »