Vous voyez les signatures de nos journalistes, éditorialistes, photographes et chroniqueurs. Or, des dizaines d’artisans de l’ombre travaillent chaque jour à soutenir le journalisme de qualité et ont tous à cœur la mission de La Presse. Faites connaissance cette semaine avec Véronique Larocque, journaliste au pupitre depuis 2013.

Son travail

« Mon rôle est principalement d’éditer les articles soumis par les journalistes de même que les nouvelles d’agence. À titre de journaliste au pupitre, je choisis tous les éléments de la titraille, les photos qui accompagneront l’article et la façon dont le texte sera mis en écran dans La Presse+. Je dois aussi raccourcir certains textes, notamment des nouvelles d’agence, ce qui demande un travail de réécriture. Mon rôle est aussi d’intercepter les erreurs de fait qui peuvent parfois se glisser dans un article et de poser des questions aux journalistes ou au chef de pupitre si certains éléments ne me semblent pas clairs et qu’ils sont susceptibles d’être mal compris par le lecteur.

C’est un travail qui me permet de jumeler mon intérêt pour l’actualité et ma passion pour la langue française. J’aime dire que je suis en quelque sorte payée pour lire mon journal préféré et que mon rôle est de mettre en valeur le mieux possible les articles des journalistes. Je trouve ça assez merveilleux comme emploi. »

Son attachement pour La Presse

« À mes yeux, le journal La Presse a toujours été synonyme d’information de qualité. C’est une source que je consultais fréquemment avant d’y travailler. L’idée d’y faire carrière me semblait inaccessible jusqu’au jour où je me suis rendue dans les locaux pour un entretien d’embauche et que j’ai été sélectionnée. À ma première journée de travail, lorsque je suis sortie du métro Place-d’Armes et que j’ai vu le logo de La Presse sur l’immeuble, j’ai vraiment ressenti un sentiment de fierté et d’accomplissement. Des années plus tard, je suis encore très fière d’y travailler, mais surtout, je suis heureuse de faire partie d’une super équipe. À la production, les employés sont vraiment tissés serré. J’ai davantage l’impression de travailler avec des amis qu’avec des collègues. »

Sa passion pour le métier

« À l’université, j’écoutais certains de mes professeurs parler de leur expérience en journalisme et je me disais que ça semblait être un milieu passionnant, bien qu’inatteignable à mes yeux. Dans ma tête, il y avait beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. J’ai ensuite eu la chance de faire un stage comme journaliste à La Tribune, à Sherbrooke, et j’ai vraiment adoré. Je n’ai jamais quitté le milieu journalistique depuis. »