C'est un fait dès plus évident, la fermeture de la raffinerie Shell dans l'est de Montréal n'a rien d'une bonne nouvelle. La perte d'une industrie présente depuis plus de 75 ans dans le paysage ne peut que créer un vide. Le tout est encore plus vrai lorsqu'on réalise que l'industrie pétrochimique vient de subir un autre dur coup menant vers sa tranquille disparition. Il faut cependant s'y faire, cette fermeture est définitive. Nous pourrions collectivement nous apitoyer sur notre sort prétextant que nous venons une fois de plus de perdre du lustre face au passé. Mais pourquoi ne pas choisir une autre voie? Ne serait-il pas plus logique de se servir de cet événement comme l'élément déclencheur d'un nouveau défi?

C'est un fait dès plus évident, la fermeture de la raffinerie Shell dans l'est de Montréal n'a rien d'une bonne nouvelle. La perte d'une industrie présente depuis plus de 75 ans dans le paysage ne peut que créer un vide. Le tout est encore plus vrai lorsqu'on réalise que l'industrie pétrochimique vient de subir un autre dur coup menant vers sa tranquille disparition. Il faut cependant s'y faire, cette fermeture est définitive. Nous pourrions collectivement nous apitoyer sur notre sort prétextant que nous venons une fois de plus de perdre du lustre face au passé. Mais pourquoi ne pas choisir une autre voie? Ne serait-il pas plus logique de se servir de cet événement comme l'élément déclencheur d'un nouveau défi?

Soyons bien clairs, l'objectif n'est pas de cacher les effets négatifs qui suivront, mais plutôt de montrer qu'il est possible de se relever en créant de nouvelles opportunités. Nous arrivons dans une ère où, de plus en plus, nous commençons à réaliser l'impact que nous avons sur notre environnement. Pourquoi ne pas tirer un trait sur cette industrie qui reflète ce passé où notre conscience environnementale était nulle et se projeter vers l'industrie de plus en plus verte de demain? Il est vrai que l'industrie pétrochimique a encore son importance et joue un rôle crucial au coeur de notre activité économique. Néanmoins, il faut favoriser le développement des technologies vertes et l'essor de moyens de production d'énergie renouvelable.

Plus que jamais, l'avenir appartient aux cités qui réussiront à se démarquer et à suivre les nouvelles tendances. Le Grand Montréal a les ressources et la vitalité pour justement mettre sur pied un projet du XXIe siècle en se servant des grands terrains des anciennes pétrolières déjà disponibles ou qui le deviendront pour créer un pôle unique au pays sur l'industrie verte. Avec une économie qui se tourne de plus en plus vers le savoir, qui désire favoriser l'innovation, la présence de nombreuses universités, le besoin de mettre un terme à notre dépendance au pétrole, l'apparition de différentes petites entreprises qui s'efforcent déjà de changer les choses, et surtout, de nombreuses associations qui s'efforcent de montrer les possibilités, ce tournant est plus que possible.

Retenons que nous possédons déjà une expertise qui ne demande pas mieux que de prendre davantage de place pour devenir encore plus performante. Le développement durable offre de nombreuses opportunités d'innovation et de création. Voilà une belle occasion à saisir pour lancer un projet rassembleur. Il ne manque que l'audace.