M. Dubuc, je voudrais rétablir les faits et souligner des omissions de votre part dans un texte où vous commentez ma sortie sur Nature Conservancy of Canada et le présent président du BAPE, Pierre Renaud.

M. Dubuc, je voudrais rétablir les faits et souligner des omissions de votre part dans un texte où vous commentez ma sortie sur Nature Conservancy of Canada et le présent président du BAPE, Pierre Renaud.

Vous omettez de dire que ce que je souligne d'abord et avant tout est qu'il est pour  le moins étrange qu'une association et son vice-président prétendant protéger l'environnement soient à l'aise avec des dons de plusieurs dizaines de millions de dollars de la part d'entreprises de gaz et de pétrole telles que BP, Shell, Suncor, Petro-Canada, Gaz Metro, etc. Je ne connais aucun groupe impliqué sérieusement en environnement qui accepterait de tels dons et aucun vice-président qui ignorerait une telle information ou serait confortable avec ces dons.

Vous parlez de la complaisance des journalistes ayant relayé l'information que j'ai dévoilée sur les dons importants faits par des entreprises de pétrole et de gaz à NCC et du lien entre André Caillé et M. Renaud. Les journalistes sont de votre propre quotidien. En effet, deux de vos journalistes ont considéré l'information assez importante pour faire leurs recherches et publier un texte le 7 octobre sur le sujet. Contrairement à vous, ils ont eu assez de rigueur pour faire des vérifications. En effet, lorsque vous dites que le Journal de Montréal, aidé par moi, en a profité pour attaquer Power Corporation, vous démontrez que vous n'avez pas fait l'effort de vérifier s'ils étaient entrés en contact avec moi. Je vous confirme qu'ils ne l'ont pas fait. Il s'agit ici de rigueur.

Pour ce qui est de la complaisance des commissaires du BAPE, elle a été identifiée par une quantité impressionnante de spécialistes divers depuis 2003. Cela n'a rien d'une nouvelle. Mais encore faut-il être familier avec la façon de faire du BAPE au fil des ans. D'ailleurs, la première démonstration de leur complaisance (ou de leur manque de rigueur) était de dire oui à ce mandat sachant qu'il était infaisable.

Je ne peux que conclure ceci, l'attaque personnelle ne vient pas de ma part, mais de la vôtre à mon égard.