Quoi de plus détestable qu'un mariage quand le coeur n'y est pas. Ces alliances, c'est connu, ne font le bonheur de personne. Surtout quand la fiancée avait déjà trouvé un bon parti. Ce dernier, venant de la Slovénie, avait su la conquérir par son ardeur au travail, sa simplicité, sa modestie, son sourire complice et sincère qui magnifiait l'athlète.

Quoi de plus détestable qu'un mariage quand le coeur n'y est pas. Ces alliances, c'est connu, ne font le bonheur de personne. Surtout quand la fiancée avait déjà trouvé un bon parti. Ce dernier, venant de la Slovénie, avait su la conquérir par son ardeur au travail, sa simplicité, sa modestie, son sourire complice et sincère qui magnifiait l'athlète.

Voilà que l'on impose, à la fiancée, un jeune cow-boy qui se révèle fougueux, mais pas nécessairement là où celle-ci l'attend. Un prétendant qu'elle observe et qui, la plupart du temps, lui fait la moue plutôt que de lui sourire. Ses sourires, il les réserve aux journalistes, mais ce sont le plus souvent des sourires de sarcasme et d'ironie...

Notre fiancée affiche donc son insatisfaction auprès de Gauthier, l'organisateur de cette union presque vouée à l'échec. Après s'être prosternée devant son glorieux amour perdu, elle a de la difficulté à courber l'échine devant ce conquérant qu'elle pense imbu de lui-même. Alors, tout le monde de l'entourage de l'organisateur (les médias) tente de convaincre ladite éplorée qu'elle doit garder espoir, qu'il lui faut de la patience. Cela dit, les journalistes se plient un peu à ces demandes, car, avouons-le, ils ont un peu les pieds liés. Leurs propos s'avèrent par ailleurs peu convaincants...

Les attentes sont énormes et le jeune Jésus n'est pas un dieu, difficile pour lui de plaire à tout le monde et aussi de bloquer tout ce qui peut glisser près de son filet. Il faut être honnête et concéder que cet athlète est peut-être rempli de talent. Sauf que le contexte ne s'y prête simplement pas. Et je crains que l'organisation du CH soit en train de briser cet hockeyeur en l'offrant en pâture aux fans qui sont en droit d'exiger non seulement une performance, mais un joueur qui prenne son rôle au sérieux.

Lors de la saison 2009-2010, la direction a plus d'une fois ébranlé la confiance du gardien, lui préférant son acolyte Jaroslav Halak. Cette année, il se retrouve seul pour faire face à la musique. Quand l'intéressé dit ne ressentir autre pression que la sienne, peut-on vraiment le croire?

À mon avis, tout est là pour reconquérir les fans, Carey Price a besoin de quelqu'un qui le «coache» dans la façon à laquelle il doit s'adresser à la presse et aux fans. On doit le sentir impliqué et prêt à tout pour incarner le numéro un qu'il pourrait devenir. Au lieu de cela, le gardien y va toujours de quelques réflexions quasi arrogantes en rejetant presque la faute de ses infortunes sur les fans trop exigeants...

Ne reste plus qu'à souhaiter que cette union de raison... en devienne une d'amour entre le public, comme le dirait Marc Labrèche, et celui à qui on a affublé la charge d'être un salvateur!