La complexité de notre langue française n'est un secret pour personne. Elle est d'ailleurs l'une des plus difficiles au monde. C'est lorsqu'on s'y intéresse de plus près et qu'on regarde son évolution au fil des siècles que l'on comprend qu'elle n'a cessé d'évoluer, de s'ajuster et de se moderniser.

La complexité de notre langue française n'est un secret pour personne. Elle est d'ailleurs l'une des plus difficiles au monde. C'est lorsqu'on s'y intéresse de plus près et qu'on regarde son évolution au fil des siècles que l'on comprend qu'elle n'a cessé d'évoluer, de s'ajuster et de se moderniser.

Pourtant, après maintes améliorations, il n'en demeure pas moins qu'il y a toujours des incongruités. Il est encore plus surprenant d'apprendre que ça fait maintenant 20 ans que des experts ont été mandatés pour se pencher et apporter les rectifications dont nous bombardent les médias depuis quelques mois. Qu'on le veuille ou pas, le vent de changement est amorcé et de plus en plus de gens sont sensibilisés et incités à utiliser la nouvelle orthographe.

En lisant le mot rectification, plusieurs pensent à réforme. Plusieurs voient les rectifications comme une difficulté additionnelle à notre langue si malmenée.

Les modifications, dont parle l'Académie de la langue française, s'actualisent en des ajustements limités à quatre grands domaines: le trait d'union, le singulier et le pluriel, les accents et le tréma ainsi que quelques consonnes doubles. Les rectifications touchent en moyenne 4% des mots répertoriés dans un dictionnaire soit un mot par page d'un ouvrage que nous lisons. Plusieurs auteurs ainsi que certains journalistes utilisent déjà la nouvelle graphie. Aviez-vous déjà remarqué?

Par contre, je parie que vous resteriez surpris de lire: les enfans de ma grand'mère ont de la difficulté à escrire la grammere françoeze. Pourtant, ces graphies ont déjà existé.

Qui peut affirmer qu'il est cohérent d'écrire je cède au présent et je céderai au futur? Qui ne peut admettre qu'il y a un manque de conséquence dans la graphie de certains mots de même famille telle que frisotter avec deux t et frisotis avec seulement un t, ainsi que des mots tels persifler dérivant de siffler qui lui, s'écrit avec deux f? Quel est le raisonnement logique qui veut que nous mettions un s à des cure-ongles mais pas à des cure-dent?

Les rectifications apportées récemment viendront abolir de nombreuses incohérences de notre orthographe si complexe et difficile à intégrer pour bon nombre d'enfants et d'adultes.

Il est fréquent de consulter un dictionnaire non pas pour connaitre la définition d'un mot, mais simplement pour valider sa graphie. Malheureusement, encore aujourd'hui, les éditeurs n'ont pas tous la même rapidité et les mêmes budgets pour la modernisation de la langue. Il est fréquent de consulter différents ouvrages pour s'apercevoir qu'il y a des divergences quant à la graphie d'un même mot. Les rectifications permettront une uniformité d'un document à l'autre.

À l'aire des multiples découvertes technologiques et des grands bouleversements économiques, notre société est en constante évolution. Il en va de même pour notre langue parlée et écrite. Les rectifications permettront d'adapter, de rendre plus cohérente et plus transparente notre orthographe ainsi que de poursuivre les réformes orthographiques amorcées au fil des siècles.