L'auteure, Josée Verner, est ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine et ministre de la Francophonie.
J'aimerais répondre à plusieurs articles et éditoriaux publiés récemment à propos des décisions qui découlaient de l'exercice d'examen stratégique du gouvernement.
Cet exercice a pour objectif d'assurer une saine gestion de l'argent des contribuables en examinant tous les programmes et dépenses de l'ensemble du gouvernement sur un cycle de quatre ans.
Le ministère du Patrimoine canadien a été l'un des 17 ministères et agences fédéraux à entreprendre un examen stratégique de ses programmes et dépenses en 2007.
L'exercice ciblait donc un ensemble large et diversifié de secteurs et ne remet aucunement l'engagement de ce gouvernement envers la culture.
Bien au contraire, les investissements du gouvernement dans le secteur des arts et de la culture, à travers les nombreux programmes du ministère du Patrimoine et des agences du portefeuille, ont atteint en 2007-2008 près de 2,31 milliards $.
Il s'agit d'une augmentation de 7,98 % depuis notre arrivée au pouvoir.
Notre gouvernement conservateur a dépensé davantage pour les arts et la culture que tous les gouvernements libéraux qui nous ont précédés.
L'ampleur de cet appui démontre que notre gouvernement reconnaît le rôle essentiel que jouent les arts et la culture pour le développement économique et leur contribution à la vitalité de la société québécoise et canadienne.
Nous avons par ailleurs la responsabilité d'assurer que les investissements dans ce domaine soient performants et donnent des résultats.
C'est pourquoi nous avons décidé de cesser certains programmes et investissements qui avaient atteint leurs objectifs, qui avaient des frais administratifs relativement élevés, dont la performance n'était pas satisfaisante ou encore qui ne donnaient pas des résultats satisfaisants.
Ces décisions, qui relèvent d'une volonté de gérer les fonds publics de manière responsable, doivent être comprises dans le contexte plus large de l'ensemble de nos actions qui touchent ce secteur.
Et nous avons, à cet égard, un solide bilan.
Par exemple, en 2007, notre gouvernement a annoncé 30 millions de dollars par année pour appuyer de façon continue les festivals et les activités célébrant le patrimoine et les arts locaux.
C'est par le biais d'un tel programme que nous avons pu, par exemple, annoncer 120 000 $ pour la Nuit blanche à Montréal et la Fête de la lumière et deux millions de dollars pour le Festival international de jazz de Montréal et le Festival Juste pour rire.
Nous avons augmenté notre appui au Conseil des Arts qui recevra dorénavant 30 millions de dollars additionnels par année de façon récurrente.
De plus, au Québec seulement, plus de 110 millions de dollars ont été investis pour des projets d'infrastructure à vocation culturelle.
Notre gouvernement continuera de soutenir les arts et la culture qui sont des éléments essentiels à la vitalité de la nation québécoise.