Après avoir vu le mégaspectacle L'écho d'un peuple la première fois il y a cinq ans, comme bien des gens, j'avais été émerveillé. Mais après, je me suis demandé combien d'années la formule pouvait fonctionner. Même s'il y a eu des changements, surtout la deuxième année, le contenu est resté principalement le même.

Après avoir vu le mégaspectacle L'écho d'un peuple la première fois il y a cinq ans, comme bien des gens, j'avais été émerveillé. Mais après, je me suis demandé combien d'années la formule pouvait fonctionner. Même s'il y a eu des changements, surtout la deuxième année, le contenu est resté principalement le même.

Comme dans la pièce Broue, quand Marc Messier demande aux spectateurs qui ont vu le spectacle plus de trois fois, combien de fois il leur a fallu pour comprendre les jokes, une fois que l'on a vu L'écho d'un peuple, une ou deux fois, est-ce qu'il y a vraiment un attrait à le voir trois fois, quatre fois... ?

La question n'est pas si un mégaspectacle a du bon sens, mais plutôt quand changer le contenu, ce qui est le dilemme de l'innovateur ; même le Cirque du Soleil change. On parle de la fierté des Franco-Ontariens dans le contexte de L'écho d'un peuple. La vraie fierté sera visible quand un nouveau mégaspectacle, et ensuite un autre, et un autre arriveront aux cours des années. Les Francos ont fait naître un mégaspectacle ; le savoir faire est a été démontré. Il faut maintenant cesser de blâmer la pluie, le 400e de Québec, le pétrole... et plutôt penser que les clients veulent un spectacle qui change.